On ne parle que de lui! On fantasme sur ses origines, on accuse tantôt la Chine tantôt les USA (Tiens, cette fois personne n’accuse la Russie?) de l’avoir fabriqué et diffusé, on extrapole des données peu significatives pour prévoir des millions de morts, de quoi parleraient les journalistes et les pseudo-experts aujourd’hui sans ce coronavirus?
Certes on en meurt, mais on meurt de bien d’autres causes encore dans des proportions beaucoup plus grandes. Ce que personne ne dit mais que certains comprennent c’est que finalement, quelle que soit son origine, ce virus aura l’avantage de révéler les compétences et les incompétences des gouvernements mondiaux.
Pour aller droit au but, disons qu’il y a 2 types de ripostes, qui ont chacune abouti à une série de conséquences bien différentes.
Il y a eu d’un côté ceux qui, capables d’anticiper (« Gouverner c’est prévoir ») ont pris de fortes mesures dès le début de la crise (Chine et Russie). La Chine, certes durement frappée car le virus en est parti, a pu limiter les dégâts et on considère aujourd’hui que le virus y a été éradiqué.
La Russie pour le moment est épargnée, certes le nombre de personnes contaminées augmente chaque jour mais actuellement aucun malade n’a besoin d’assistance respiratoire et on ne compte que 2 décès, de personnes âgées déjà atteintes de pathologies lourdes (cancer, diabète, hypertension, cholesterole).
De l’autre, une cohorte d’incapables se riant des Chinois (« Pensez-vous, une dictature… ») et ne prenant de mesure qu’après quelques centaines de morts. L’Italie et la France en sont le meilleur exemple, deux pays devenus des taudis à ciel ouvert dont la puissance passée n’est plus qu’un lointain souvenir.
Ces incapables prennent actuellement des mesures qui, si elles peuvent peut-être ralentir la propagation du virus, ont l’effet immédiat de couler l’économie de leurs pays. Enfermer les citoyens chez eux c’est les empêcher d’aller travailler, c’est donc faire fermer des entreprises et créer de nouveaux chômeurs.
On est en droit de se demander si, finalement, ce virus n’est pas un excellent prétexte pour ces dirigeants qui savent parfaitement que leurs pays sont en faillite. Ils rejetteront ainsi, après l’extinction des feux, la faute sur ce damné virus! Et nul doute que leurs électeurs les croiront et seront prêts, après quelques années de capos, à voter à nouveau pour eux ou pour leurs clones.
Situation en Russie
La Russie pour le moment est épargnée, certes le nombre de personnes contaminées augmente chaque jour mais actuellement aucun malade n’a besoin d’assistance respiratoire et on ne compte que 2 décès, de personnes âgées déjà atteintes de pathologies lourdes (cancer, diabète, hypertension, cholesterole).
Ceci est sans nul doute dû aux réactions de Vladimir Poutine qui a dès le début de la crise bloqué les frontières (En Europe, au contraire on les ouvre depuis des décennies à toute la lie de la planète) tout d’abord des pays les plus contaminés (Chine et Iran) puis très rapidement à tous les étrangers.
Actuellement, seuls les étrangers ayant un permis de résidence peuvent entrer en Russie, où ils sont immédiatement placés en quarantaine à leur domicile. La surveillance à Moscou est assurée par un réseau de caméras à reconnaissance faciale et tout contrevenant risque l’expulsion immédiate et définitive.
Le gouvernement a par ailleurs décidé de ne pas enfermer de force les citoyens, conscient qu’une telle décision entrainerait une catastrophe économique. Des mesures d’incitation ont été prises, mais pour le moment chacun est libre d’aller et venir dans le pays. Seules écoles et salles de sport et de concert ont été fermées pour 3 semaines.
Centres commerciaux, magasins et restaurants sont ouverts, les entreprises sont libres d’ouvrir ou non, les services publics fonctionnent normalement, et aucune restriction de circulation n’est imposée.
A Moscou le maire a demandé aux citoyens de plus de 65 ans ainsi qu’à ceux atteints de diabète et de maladie cardiovasculaire, de se mettre chez eux en quarantaine. Une petite compensation financière leur sera versée. Là encore aucune mesure de coercition, on préfère compter sur l’auto-discipline.
Il existe bien sur des plans de réaction dans l’hypothèse d’une explosion du nombre de contaminés (560 à ce jour sur l’ensemble de la Russie, une grande majorité à Moscou) mais il est clair que tout sera fait pour préserver l’économie du pays et donc la situation de chaque citoyen.
Certains insinuent dans les media occidentaux que le gouvernement Russe ment et minimise le nombre de victimes. Il est très facile de montrer que cela est faux.
S’il y avait par exemple à Moscou non pas 500 mais 10.000 personnes contaminées, statistiquement il y aurait déjà eu plusieurs centaines de morts puisque les décès dûs au virus surviennent après à peine une vingtaine de jours.
Ces centaines de morts ne seraient pas passés inaperçues, les familles se seraient exprimé sur les réseaux sociaux, télégram, etc etc. Et les media européens se seraient fait un plaisir de publier des photos des « hôpitaux débordés », des « morgues pleines », etc.
Or, rien de tout cela. Les chiffres officiels sont donc globalement exacts et il est à noter que même les membres de l’opposition au gouvernement pourtant d’habitude très virulents, ne critiquent quasiment pas ni les chiffres officiels, ni les mesures prises par le gouvernement.
Alors on peut toujours critiquer – à raison – le manque de masque dans les pharmacies (mais franchement, à quoi sert un masque hormis pour les personnels soignants…?)
Les mesures prises par Vladimir Poutine s’avèrent donc pour le moment efficaces et permettent aux organismes de santé de se préparer à une éventuelle accélération de la maladie sans que personne ne puisse dire si cela arrivera ou non demain en Russie.
Nul doute que ce virus aura été un excellent révélateur d’incompétence… et sans doute un excellent prétexte pour expliquer la faillite de certains pays occidentaux!
Maderpost / BGK – Boris Genadevitch Karpov