Après Shanghaï, c’est Pékin, la capitale chinoise, qui est en état d’alerte face à la vague Omicron. Depuis le début de la semaine, les 22 millions de Pékinois doivent se soumettre à des tests de dépistage Covid massifs. 48 cas de contaminations ont été rapportés mercredi. Cela a suffi à fermer la plupart des écoles ce jeudi matin.
COVID-19 – L’école est finie, du moins en présentiel, comme l’explique cet audio envoyé sur la messagerie WeChat peu après 7h : « Bonjour les parents d’élèves, aujourd’hui les cours auront lieu en ligne ». Des cours en ligne dans les écoles primaires des districts de Chaoyang, Tongzhou, Xicheng, Dongcheng et Haidian, ça fait beaucoup de monde dans une capitale qui compte près d’un tiers de la population française. Si on prend la carte, on a aujourd’hui le centre et l’est de Pékin, le nord-ouest aussi qui comptent des zones classées à risques, avec des résidences confinées. Et comme souvent dans cette stratégie « Zéro Covid » de course de vitesse avec le virus, quand ça ferme, les habitants sont prévenus au dernier moment.
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Les Pékinois se sont préparés
Sauf que cette fois, les Pékinois bénéficient de l’expérience des Shanghaïens. Les frigos et les placards sont pleins, en cas de verrouillage de la ville. Un scénario à la Shanghai que les autorités semblent vouloir éviter pour l’instant. Les jardins d’enfants sont également fermés ce jeudi, mais certaines classes dans certaines écoles resteront ouvertes en présentiel, notamment pour celle et ceux qui préparent le Gaokao, le bac chinois. La ville n’est donc que partiellement endormie. Les rues sont plus calmes depuis lundi, de nombreux Pékinois travaillent à domicile, sortant uniquement pour faire les courses ou passer les tests de dépistage du Covid-19. Et vendredi soir, c’est le début des cinq jours de vacances de la fête du travail. Des vacances là encore immobiles, comme souvent depuis deux ans, sachant que près de 70 mégalopoles chinoises sont aujourd’hui confinées ou semi-confinées. Avec les restrictions sanitaires, l’administration de l’aviation civile prévoit que le nombre des passagers, pour ces vacances du 1er mai, allait chuter de 77% par rapport à 2021. Maderpost / RfiPlease follow and like us: