Le gouvernement sénégalais table sur un taux de couverture vaccinale du cheptel national de plus de 80% à l’horizon 2031, en vue d’éradiquer les maladies animales, a indiqué lundi le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Mamadou Ousseynou Sakho.
GOUVERNEMENT – ’’Nous voudrions que d’ici 2031, nous puissions arriver à un taux de couverture de plus de 80% du cheptel. Ainsi, nous pourrons éradiquer les maladies animales’’, a-t-il déclaré.
Présidant à Saly-Portudal (Mbour, ouest) la septième réunion de concertation régionale du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), il a rappelé que le taux de couverture vaccinale du cheptel tourne actuellement autour de 40%. Avec la deuxième phase du PRAPS, ce taux va s’améliorer parce que la contrainte majeure était la disponibilité des vaccins, espère M. Sakho.
La deuxième phase de ce programme dont le financement pour le Sénégal s’élève à 25 milliards de francs CFA, va durer six ans (2022-2027).
’’Nous croyons qu’avec cette machine que nous avons mise en place, les gens pourront avoir assez de vaccins couvrant toute la durée de la campagne pour leur permettre de ne pas avoir à rompre les équipes’’, a-t-il déclaré.
’’Nous maîtrisons tout cela et le problème se posait au niveau de la disponibilité des vaccins. Les équipements des labos dataient de longtemps, il fallait les renouveler. Ce qui a été désormais fait’’, a assuré Mamadou Ousseynou Sakho.
Il a signalé que la Banque mondiale s’est engagée pour que le laboratoire du ministère de l’Elevage et des Productions animales soit doté des intrants nécessaires à la fabrication des vaccins.
’’Nous avons l’habitude de vacciner et si les vaccins sont disponibles, nous avons les hommes pour le faire’’, a-t-il assuré.
Il a rappelé qu’en 2010-2011, les agents ont vacciné, dans les régions de Saint-Louis et Matam, qui sont frontalières à la Mauritanie, ’’plus de 80% des bêtes’’ en un temps record.
“Donc le problème, c’est au niveau du vaccin sans lequel on ne peut pas vacciner’’, a insisté M. Sakho.
Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel est financé par la Banque mondiale au profit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad.
La septième réunion de concertation régionale du PRAPS se tient jusqu’au 1er octobre, sur le thème : “Etat d’avancement de la mise en œuvre du PRAPS1 : pérennisation des acquis et perspectives pour le PRAPS2”.
Maderpost / Aps