La posture que le leader de Pastef entend, dit-il, adopter par rapport à la charte de la non violence initiée par les religieux du cadre unitaire de l’Islam, suscite toujours débat. La société civile est appelée également à prendre part à cette initiative d’apaisement.
MONDIAYE – Selon le président de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, “ il faut aller au delà des arguments qu’il (Ousmane Sonko) avance pour ensuite aller vers la résolution des obstacles qui entravent la signature de cette charte de non violence par le président du Pastef”. « Essayons de le comprendre pour mieux agir, pour mieux arriver à nos fins », a fait savoir le membre de la société civile à nos confrères de Vox Populi.
Pour ce qui est de sa responsabilité, la société civile, dira Moundiaye Cissé, ” est également engagée auprès de l’État pour qu’il n’y ait pas intimidation d’adversaires, d’électeurs (… )” Mais surtout dire que l’opposition n’a pas intérêt à fragiliser la société civile tout comme le pouvoir. « C’est un message fort que nous lançons envers les acteurs politiques. Mais, je le dis et je le répète, l’opposition surtout, n’a pas intérêt à fragiliser la société civile parce que nous venons en complément à l’opposition sur certaines questions qui sont d’intérêt général », insiste Moundiaye Cissé.
Concernant l’appel de Ousmane Sonko, Moundiaye Cissé estime qu’il suffit d’une démarche conciliante de sensibilisation pour qu’il comprenne que la charte ou le pacte républicain qu’on veut lui faire signer obéit à un certain nombre de préalables. C’est également avoir des engagements fermes du côté du pouvoir de respecter le Code électoral.
« Ce qu’il faut mettre en avant, c’est la finalité de ce que nous recherchons. La finalité, c’est des élections apaisées. Charte ou pacte, la dénomination importe peu, ce qui nous intéresse, c’est avoir un mécanisme de régulation de la violence », a t-il conclu…
Maderpost / Dakaractu