Les candidats du Front pour l’inclusivité et a transparence des élections (FITE) ont retiré leur recours contre le décret portant nomination des nouveaux membres de la CENA et appellent à un respect du calendrier républicain. Par contre, l’expert électoral Ndiaga Sylla et Me Tine campent sur leur position.
COUR SUPREME – « Les candidats du Fite ont réitéré la demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena. Ils veulent des élections présidentielles pour le 25 février et un respect du calendrier républicain. Aucun report n’est passible », a écrit Aminata Touré, candidate déclarée à la prochaine présidentielle, sur ses réseaux sociaux.
En revanche, l’avocat Me Abdoulaye Tine et Ndiaga Sylla, refusent de céder. En effet, ce dernier défend que l’annulation sera « opportune lorsque la cour suprême décidera de statuer sur le fond de manière à entraver le processus électoral ».
En attendant la suite, c’est ce mercredi 3 janvier que la chambre administrative de la cour suprême devrait examiner le recours portant l’annulation du décret de nomination des 12 membres de la Cena.
L’expert électoral estime que le décret de nominations des nouveaux membres du Cena est entaché d’irrégularités avait écrit ceci : «En ma qualité d’électeur, j’ai décidé d’attaquer le décret n°2023-2152 portant nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). En effet, ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire, la clause de la fin et du renouvellement des mandats (art. L.4 et L.7 du code électoral). De plus, il y a un membre de la CENA nommé en 2018 et dont le mandat n’a pas expiré. J’invite tous partis politiques légalement constitués, les électeurs ainsi que les membres de la CENA à se joindre à l’initiative pour le respect des principes démocratiques et l’intégralité du processus électoral»
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