Un professionnel humble, intelligent, serein, intègre et plein d’empathie.
TRIBUNE – « J’ai connu Oumar Maham Diallo dans les années 87-88-91. J’étais à la fac. Lettres et lui à la fac. Droit. Il fréquentait assidûment ma chambre pour rendre visite à son ami, mon voisin d’alors, qui s’appelle Diome Aly Ba, devenu également fonctionnaire de l’administration territoriale.
Le « 46A » était un point de rencontre de cette génération qui a produit de brillants cadres. J’étais un peu leur aîné. Si ma mémoire est bonne, ils étaient en 1er année et moi j’étais en année de licence. Dans ce groupe d’amis il y avait Me Abdou Dially Kane, Me Abou Thiam, Goumel, un certain Sow, entre autres.
Nous passions beaucoup de temps à discuter sur de nombreux sujets de tous ordres. Il m’appelait affectueusement « grand Ngagne » et je l’appelais Omzo. Il arrivait souvent qu’on reste à discuter à deux pendant des heures. Lui juriste, moi historien nous avions des points de convergence intellectuelle qui reposaient essentiellement sur une boulimie du savoir, une envie mutuelle de partager. Nous passions des révolutions américaine, française, torodo aux sujets politico-juridiques.
Montesquieux (De l’esprit des lois), Rousseau (Du contrat social), l’obscurantisme, le siècle des lumières, Thierno Souleymane (Révolution torodo) KOCC Barma (philosophe wolofophone du Cayor), Cheikh Anta DIOP, la politique au Sénégal (à l’époque du Sopi avec Me Abdoulaye WADE) revenaient souvent dans discussions. Voilà les sujets qui meublaient notre temps.
Il est intelligent, très alerte d’esprit. Je peux vous assurer que Oumar Maham DIALLO que je connais est tout simplement un homme sérieux, d’un savoir-vivre exquis.
Je le dis parce que je l’ai pratiqué pendant des années. Nos condisciples communs ne diront pas le contraire.
Pour illustration sur son profil psychologique, je note deux attitudes majeures :
ll est plein d’empathie. Par exemple, il lui arrivait de faire un détour au 46 A pour prendre ses amis et aller au resto. Il m’a dit plusieurs fois, discrètement : « grand Ngagne, Agne nga ba paré, ma jox la ticket… grand ngagne, tu as déjà mangé ? Je te donne un ticket ? A ces années de braise et de dèche, au pavillon A, il fallait le faire. En ayant une telle empathie, il ne savait même pas comment son attitude m’impressionnait, me touchait.
Je suis sorti un peu avant lui, mais nous avons toujours de bons rapports. En tant que citoyen, je suis plus rassuré qu’inquiet sur la mission du DJI OMD. Je le sais assez intelligent pour apprécier les enjeux d’une posture de DJI dans l’écosystème de la gouvernance du système judiciaire, de la distribution d’une justice équitable, intrant principal dans la consolidation d’un Etat de droit, dans une République moderne.
Il n’y pas très longtemps, je l’ai croisé à plusieurs reprises à pied dans Dakar. Chaque fois que je le vois, je lui dis.
‘Mais Oumar pourquoi tu te déplaces seul, à pied ? Il a vite compris que je pensais à sa sécurité, sans le lui dire ouvertement. Il me répond toujours : «il n’y a rien à craindre. Les gens ne me reconnaissent même pas’. Banalement ! Voilà l’homme.
Mon cher Oumar, maintenant que ta photo a fait la UNE des médias, je présume que tu sauras réajuster cette forme de banalisation de la vie.
Juste dire à l’endroit de tous les acteurs des dossiers qui transitent par le cabinet du DJI qu’il faut faire confiance au juge Diallo. Je dis bien : attention à tous, à tous, à tous les niveaux. Juge Diallo est un homme intègre, sérieux et très intelligent
Je fais ce témoignage pour rassurer les uns et les autres sur la probité, le savoir et le savoir-faire du juge Diallo. Bonne chance M. le DJI. Qu’ALLAH le miséricordieux éclaire des décisions, au nom du peuple et de la République.”
Mademba NDIAYE
Licence es-lettres, section Histoire
CS Histoire ancienne
Maîtrise es-lettres, section Histoire
DES Marketing
Cadre commercial & Marketing Sénior