Malgré les efforts des forces de défense et de sécurité, le trafic de bois en Casamance persiste, illustré par des saisies massives et l’arrestation de trafiquants. Un fléau qui met à mal l’écosystème de cette région du sud du Sénégal.
TRAFIC DE BOIS – Le sud du Sénégal, et en particulier la région de la Casamance, reste fortement ciblé par les trafiquants de bois, malgré les mesures répressives déployées pour contrer ce phénomène. Le pillage des forêts, source de préoccupation majeure pour les autorités et les acteurs environnementaux, montre peu de signes de ralentissement.
Au cours des six derniers mois, les services des eaux et forêts, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité, ont saisi du bois coupé illégalement d’une valeur estimée à plus de 300 millions de francs CFA. Plus d’une centaine de trafiquants ont également été interpellés, confirmant l’ampleur internationale de ce trafic.
Le lieutenant-colonel Omar Seye des eaux et forêts de Ziguinchor, à l’issue d’une inspection des zones les plus touchées explique les résultats des opérations « En collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, nous avons obtenu ces résultats grâce au contrôle, à la répression et à d’autres actions concertées », a-t-il déclaré.
Cependant, le constat sur le terrain reste alarmant. Les forêts de la Casamance, riches en essences précieuses, continuent d’être pillées, menaçant la biodiversité et les moyens de subsistance des populations locales.
Maderpost / Igfm