Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé sept mesures pour assurer la stabilisation du calendrier universitaire, lors d’un séminaire de trois jours à Saly.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – A l’issue d’un séminaire de trois jours, du 31 mai au 2 juin, les acteurs de l’Enseignement supérieur, sous la présidence du ministre Abdourahmane Diouf, ont retenu 7 mesures phares dans le cadre du Pacte de performance. Emedia, repris par Maderpost les publie in extenso.
- Impact financier : Le coût annuel estimé de ces mesures s’élève à 40 287 702 085 francs CFA. Si l’on considère les années se chevauchant depuis 2019, cela représente plus de 400 milliards de francs CFA dépensés par l’État du Sénégal sur une décennie.
- Calendrier des orientations : Les orientations débuteront le 19 septembre 2024 et se clôtureront le 15 octobre. Ainsi, les bacheliers de cette année pourront s’inscrire dès le 21 octobre 2024, correspondant au troisième lundi du mois d’octobre.
- Stabilisation de l’année académique : Un délai de 16 mois est nécessaire pour stabiliser définitivement l’année académique. Les étudiants de 2022-2023 commenceront dès le 1er juillet, tandis que ceux de 2023-2024 débuteront au plus tard le 25 février 2025.
- Finalisation des infrastructures à court terme : Le ministère s’engage à achever rapidement les projets d’infrastructures en cours pour améliorer les conditions d’études et de recherche.
- Recrutement de 1500 Enseignant-chercheurs et de personnels administratifs et techniques (PATS) : Cette mesure vise à renforcer les capacités de recherche et d’encadrement au sein des établissements d’enseignement supérieur.
- Orientation vers le privé : Le ministère encourage la collaboration avec les établissements privés pour diversifier les opportunités d’études supérieures.
- Référentiel national pour les masters : Un référentiel sera établi pour harmoniser les programmes de master à l’échelle nationale.
Maderpost