Le président brésilien Jair Bolsonaro a assuré jeudi que le Brésil était “en toute fin de pandémie” de coronavirus, alors que son pays connaît une hausse alarmante des contaminations et des décès due à une deuxième vague de Covid-19.
CORONAVIRUS – “Nous sommes en train de vivre la toute fin de la pandémie”, a dit le chef de l’Etat lors d’un événement officiel à Porto Alegre (sud).
“Si on regarde les autres pays du monde, notre gouvernement est celui, ou l’un de ceux, qui se sort le mieux de la pandémie”, a-t-il assuré, alors que le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé au monde derrière les Etats-Unis, avec bientôt 180.000 morts en huit mois.
Le président, lui-même contaminé en juillet, n’a eu de cesse de minimiser ce qu’il a qualifié de “petite grippe”. Il a le plus souvent ignoré le port du masque, provoqué lui-même des rassemblements et rejeté les mesures de confinement, au nom de la sauvegarde de la première économie d’Amérique latine.
Il a aussi provoqué le départ successif de deux ministres de la Santé qui ne partageaient pas sa passion pour l’hydroxychloroquine, un traitement dont l’efficacité n’a jamais été prouvée scientifiquement.
Guerre politique
“Nous devons apporter à la population la tranquillité et non le chaos”, a dit le président d’extrême droite. “Nous regrettons profondément les morts mais nous surmontons les obstacles”, a-t-il ajouté.
Après un interminable plateau de juin à août à plus de 1.000 morts par jour, les courbes se sont mises à baisser jusqu’à 300 morts en moyenne par 24 heures en novembre au Brésil. Mais, mardi et mercredi, le bilan quotidien s’élevait à plus de 800 décès.
Maderpost / 7bsur 7