L’auteure franco-sénégalaise, Fatou Diome a été élue membre de l’Académie royale de la langue et de littérature française de Belgique. Fatou Diome sera officiellement reçue au Palais des Académies, à Bruxelles.
BRUXELLES – L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (ou ARLLFB) est une institution belge qui groupe des personnalités qui, par leurs travaux, leurs écrits ou leurs discours, ont contribué de la façon la plus éminente à l’illustration de la langue française, soit en étudiant ses origines et son évolution, soit en publiant des ouvrages d’imagination ou de critique. Elle comprend des membres belges et des membres étrangers.
Fatou Diome est née, en 1968, sur la petite île de Niodior (pays sérère au sud-ouest du Sénégal). Depuis 2001, elle est l’auteure d’une quinzaine de romans, nouvelles et essais. Parmi ceux-ci, Le Ventre de l’Atlantique, publié aux éditions Anne Carrière en 2003, réédité en poche et traduit dans une vingtaine de langues. En 2006, elle entre chez Flammarion avec un roman intitulé Kétala ; suivront, chez le même éditeur, Inassouvies, nos vies, Celles qui attendent, Mauve, Impossible de grandir ou Marianne porte plainte ! L’année 2019 signe son passage chez Albin Michel avec des titres tels Les Veilleurs de Sangomar, De quoi aimer vivre (2021) ou Marianne face aux faussaires (2022).
Son œuvre romanesque est souvent nourrie de faits autobiographiques où se mêlent le grave, la spiritualité et un humour irrésistible. Une écriture riche en images et réflexions, tel ceci : « Chercher le bonheur, c’est oser le vertige. » Une œuvre très largement accueillie par la critique.
Une auteure, dans la lignée des Senghor et Césaire, qui dit ouvertement : « Ma paix intérieure réside dans le dialogue des cultures. » Quant à son œuvre, outre le fait qu’elle est un trait d’union entre deux mondes, on peut également ajouter qu’elle s’avère aussi un véritable hymne à la résilience.
Maderpost / PressAfrik