Avant-hier, au terme de leur période de garde à vue, les quatre membres de la clinique Madeleine, interpelles dans l’affaire de la mort du bébé R. Saleh, ont été déférés au parquet pour les faits d’homicide involontaire. Trois d’entre eux ont été emprisonnés. Mais avant, ils se sont expliqués devant les enquêteurs.
JUSTICE – Dans l’affaire du bébé mort brûlé à la clinique de la Madeleine, le pédiatre H. Joubaily, l’infirmière et la nurse ont été placés sous mandat de dépôt, quand le Directeur de la clinique, M. Aidibé, a lui, été placé sous contrôle judiciaire.
Selon l’enquête, la nurse a confié qu’elle a pris soin du bébé dans grande difficulté. Mais, c’est vers 6 h du matin qu’elle s’est rendue compte que le bébé ne vivait plus. Il avait le corps noir. La machine photothérapeute, qui ne fonctionnait plus, était très chaude. Elle a ajouté qu’elle n’avait pas de machine pour lui montrer, auparavant, si le bébé vivait où pas.
Le pédiatre H. Joubaily, selon toujours l’Enquête, a reconnu qu’il ne surveillait pas le travail des personnes qui dépendait de lui, comme cela se devait. Ce qui ne l’a pas empêché de déverser sa bile sur le reste de l’équipe. C’est lui qui avait donné l’autorisation de mettre le bébé dans la machine photothérapeute.
Toutefois, il a déclaré qu’il lui a été signalé que la salle où se fait le traitement n’était pas aérée et n’avait pas une bonne température ambiante. Des conditions essentielles pour réussir ce genre de traitement. Il a aussi reconnu que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour que l’équipe surveille le nouveau-né.
Maderpost / Igfm