Face à l’arrivée des migrants et des demandeurs d’asile, les pratiques de plusieurs pays européens posent question.
INTERNATIONAL -C’est la règle qui prévaut depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en Italie : les personnes sauvées en mer sont ensuite transférées sur d’énormes navires, pour y être mis en isolement sanitaire. Un système que dénoncent 150 associations italiennes et internationales. Les détails avec Cécile Debarge.
La Grèce, l’une des principales portes d’entrée des demandeurs d’asile en Europe, bâillonne la parole dans les camps de migrants. L’an dernier, une première loi a d’abord imposé l’enregistrement des ONG qui accueillent les réfugiés et de leurs membres, et désormais un décret impose une clause de confidentialité aux humanitaires.
Une évolution qui préoccupe le Conseil d’experts sur le droit en matière d’ONG, affilié au Conseil de l’Europe. Joël Bronner est notre correspondant en Grèce.
Retour au tristement célèbre camp de Moria, le plus important camp de réfugiés d’Europe, réduit en cendres en septembre dernier.
Avec un documentaire, Moria, par-delà l’enfer, coréalisé par Mortaza Behboudi et Laurence Monroe.
À noter que l’association Tolou.fr aide les enfants du camp de réfugiés de Lesbos et cherche actuellement des hébergements temporaires pour les réfugiées ayant obtenu leur asile mais encore en attente à Athènes.
Le camp de Lipa en Bosnie-Herzégovine a été ravagé par les flammes le 23 décembre. Depuis, près d’un millier de migrants survivent dans les décombres, dans le froid, sans électricité, ni eau courante, ni chauffage. Une tentative d’évacuation le 30 décembre a été bloquée par les autorités locales.
Cet incendie a rappelé à l’Europe le sort de ces réfugiés nassés aux portes de l’UE, victimes du jeu de domino des expulsions qui va d’Autriche et d’Italie jusqu’en Bosnie-Herzégovine via la Slovénie et la Croatie. Un reportage de Simon Rico.
Maderpost/ RFI