Il ne se passe pas un jour sans que la police des frontières de la région sud où les équipes de volontaires repositionnées au niveau des frontières avec la Gambie, ne puissent intercepter au minimum cinq Bissau-guinéens qui tentent de rallier leur pays via le département de Bignona.
CORONAVIRUS – Même si le maire de Sindian Yankhoba Sagna admet que la situation est encore sous contrôle, il l’a devant la presse, décrit comme débordante et difficile à gérer.
Les populations de sa commune qui partagent une grande partie de ses limites avec la Gambie, sont aujourd’hui très exposées au contact de ces Bissau-guinéens qui reviennent pour la plus part du temps des pays où sévit le coronavirus.
L’édile d’ajouter que, “la situation est d’autant plus compliquée que les points de passage non répertoriés et ignorés par la police des frontières sont très nombreux compte tenu de cette situation.”
Yankhoba Sagna a appelé les forces de défense et de sécurité, déjà très présentes sur le terrain, à renforcer les rondes le long de la frontière pour neutraliser toute pénétration clandestine étrangère qui expose ses administrés à la contamination au COVID-19.
Son appel solennel est aussi orienté en direction des autorités spécifiquement au comité régional de riposte de la pandémie.
Ils sont ainsi plus d’une trentaine de Bissau-guinéens, depuis l’apparition de la maladie du coronavirus au Sénégal, a être interceptés sur le long des frontières qui séparent le Sénégal à la Gambie.
Le premier magistrat de Sindian a fait cette déclaration, lors de l’interpellation de cinq autres Bissau-guinéens, en provenance de la Gambie et qui tentaient de rallier leur pays via Bignona.
Maderpost / IGFM
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