Le festival national des arts de la culture ( Fesnac) qui avait été organisé du 8 au 12 janvier à Fatick a primé vendredi dernier le Slameur Arona Jumeau.
SLAM – Regroupant au total 14 compétiteurs régionaux, cette douzième édition du Fesnac a accueilli l’art et la culture dans toute sa splendeur.
La région de Thiès est à l’honneur.
Le verbe a pris sa place autour d’une parfaite fusion entre le théâtre, la danse, la musique, la peinture, le Slam et le conte.
Dans une interview accordée à Maderpost ce lundi, le jeune Slameur natif de Thiès, Arona Jumeau revient sur le sentiment qui l’anime après son sacre.
“Je rends grâce à Dieu et je le prie de m’accorder plus de lucidité dans la joie, et surtout d’avoir les pieds sur terre ; de ne pas se croire supérieur ou meilleur que mes semblables”, a réagi Arona Jumeau.
Il nous retrace le chemin de sa relation avec la plume.
De l’écriture au slam en passant par le collectif qui l’a le plus forgé.
“Depuis l’enfance, en plus d’être féru de lecture, je me suis intéressé à la production littéraire, Je transmets l’humanisme et l’amour dans mes écrits”.
J’ai découvert le slam grâce à mon amie Mame Faty « La Voix d’Or » qui m’a présenté de nombreux artistes dans ce milieu.
Toute cette fusion de talents a donné naissance au collectif “Wa Slam Thiès”, dirigé par Mandiaye CAMARA”. Voilà ce qui a facilité son insertion dans le milieu nous précise-t-il.
Pour rappel, cette compétition n’a pas été la première aventure dans laquelle Arona s’est penché.
“J’ai été vice-champion, de Slam le 02 Juillet 2023″ et deux fois Champion de la Région de Thiès avant d’arriver Champion national de ce fesnac qui, pour la première fois à vue la participation des slameurs”, nous dit-il.
Par ailleurs Arona Jumeau invite ses semblables à mieux s’unir dans l’esprit de partage pour porter le flambeau du slam Sénégalais au sommet.
“Le message que je laisse à mes compétiteurs, C’est que tout gagnant est un fabricant de perdant. L’essentiel, c’est de porter encore le drapeau du Slam Sénégalais partout dans le monde.
Pour ce faire la notion de compétition doit disparaître pour céder à l’émulation. Ce qui est possible grâce à l’humilité et l’élégance intellectuelle”.
Maderpost / Sokhna Gnima (Stagiaire)