Le Sénégal fait face à une forte chaleur dans plusieurs régions du pays. Une situation qui risque d’engendrer beaucoup de conséquences sur la santé, selon les bulletins publiés par le ministère de la Santé et de l’action sociale, en collaboration avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).
CLIMAT : Ainsi, dans le bulletin numéro 5 de l’ANACIM, il est mentionné les régions qui sont qualifiées de zones à risque, jugées dangereuses. Il s’agit des régions du Centre, de l’Est et du Sud du pays (Thiès, Louga, Diourbel, Kaolack, Fatick, Kaffrine, Kédougou, Tamba et Kolda). S’agissant de l’impact sanitaire, les auteurs du document indiquent que ça peut être de la déshydratation, des étourdissements, des crampes, de l’épuisement jusqu’à la syncope.
Pour rappel, durant le mois de mars, une vague de chaleur a été également constatée dans plusieurs régions du pays, avec des températures allant jusqu’à 43 degrés dans certaines zones.
Dans un bulletin, le ministère de la Santé et l’Anacim avaient recommandé «un suivi régulier des personnes vulnérables et souffrant de pathologies chroniques (diabète, maladie rénale, Hta, affections respiratoires, etc.), surtout dans les localités à risque».
Dans le même document, il était préconisé d’essayer d’obtenir de l’aide en cas de vertiges, de faiblesse, d’angoisse, de soif intense, de maux de tête ou de spasmes musculaires douloureux. Les professionnels de la santé conseillent aussi de se placer dans un endroit frais le plus vite possible et de prendre sa température, de boire de l’eau pour se réhydrater. En outre, un avis médical est requis si les crampes durent plus d’une heure. De même, il est conseillé de consulter un médecin si l’on ressent «des symptômes inhabituels ou si les symptômes persistent, et d’appeler le 1515 en cas de malaise ou d’urgence».
Maderpost