Les nombreuses restrictions de l’espace civique, les arrestations et détentions arbitraires au Sénégal ont fait réagir, hier, Amnesty international (Ai).
AMNESTY INTERNATIONAL – Dans un communiqué, la Directrice régionale adjointe d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Habibatou Gologo, réclame «la libération immédiate et inconditionnelle » de Pape Alé Niang. Mme Gologo soutient : « Le week-end du 29 juillet, le journaliste a été arrêté, puis placé sous mandat de dépôt le 1er août pour avoir simplement fait son travail de journaliste en toute indépendance, en enquêtant sur des affaires politico-judiciaires dites sensibles. Selon son avocat, le procureur n’a apporté aucune preuve pour justifier les accusations portées contre son client. »
Les autorités sont invitées par la responsable d’Ai à mener des enquêtes sur les morts de ce lundi, ainsi que celles enregistrées depuis mars 2021.
Poursuivant, Habibatou Gologo indique : « Les médias rapportent la mort d’au moins trois personnes, le 31 juillet dernier, à la suite des manifestations violentes qui ont éclaté dans différentes villes du Sénégal. »
« Les autorités devraient respecter les droits humains, cesser de détenir arbitrairement des journalistes, des membres de l’opposition et de la Société civile, et respecter les droits à la liberté d’expression et à l’information en levant immédiatement la suspension de l’internet via les données mobiles et du réseau social Tik Tok », conclut la Directrice régionale adjointe d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Maderpost / Le quotidien.sn