AEROPORT – Ca grince des dents du côté des contrôleurs de la société française Téranga sécurité aéroportuaire (TSA) au Poste inspection et filtrage (PIF) de l’Aéroport International Blaise Diagne, après une “réduction d’un quart” de leur salaire du fait de la mise à disposition d’un car de ramassage, a appris jeudi Maderpost.
Pour manifester leur mécontentement, ces travailleurs ont décidé de porter des brassards rouges à leurs postes, en vue de dénoncer aussi la “demande d’explication” adressée par la direction de la TSA à leur superviseur, après qu’il eut remis une pétition à un responsable M. Donné Jiva, en leur nom.
Les quelques 200 jeunes employés chargés du contrôle des passagers et de leurs bagages avant qu’ils n’accèdent à l’avion, “déjà suffisamment éprouvés par une charge de travail de 12H00 en shift”, ne comprennent pas que la “direction leur retire 40 000 francs, un montant soit disant équivalent à leur prime de transport” sur leur salaire de 123 000 francs, dit une source à Maderpost.
“La société a décidé de retirer cette prime de transport parce qu’elle a mis la disposition des travailleur un bus de ramassage”.
Pour rappel, ces contrôleurs ont remplacé les policiers et gendarmes qui étaient préposés à ces tâches à l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
En place grâce à sa licence d’exploitation du PIF depuis l’ouverture de l’aéroport, le 7 décembre 2017, avec 500 employés travaillant dans le cadre de la sécurité facturée à 500 millions de francs CFA par mois, soit une facturation globale de 6 milliards l’année, dans les faits, la TSA que dirige le Français Jean Jampy convoque l’expertise des travailleurs des sociétés Amarante, qui n’avait pas obtenu l’agrément pour travailler sur la plateforme de Diamniadio, et Acces.
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