Le parti uMkhonto weSizwe (MK) de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma a déposé des documents judiciaires visant à empêcher la première séance de vendredi prochain du parlement nouvellement élu, dont l’ordre du jour principal sera l’élection du prochain président du pays.
AFRIQUE DU SUD – Selon le MK, ses députés élus vont boycotter la séance de vendredi de l’Assemblée nationale jusqu’à ce que la Cour constitutionnelle se prononce sur sa contestation du résultat des élections générales du mois dernier.
Le parti, qui, ironiquement, a été le plus grand vainqueur du scrutin du 29 mai en obtenant 58 sièges parlementaires moins de six mois après sa création, s’est opposé à ce qu’il appelle des irrégularités dans la gestion des élections par la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans sa requête, le MK demande à la Cour constitutionnelle d’annuler la décision de la CEI de déclarer les élections libres et équitables et d’ordonner la tenue d’un nouveau scrutin.
Le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), n’a obtenu que 40% des voix, ce qui lui a fait perdre sa majorité parlementaire et l’a contraint à rechercher un gouvernement d’unité nationale impliquant d’autres partis.
La première séance parlementaire de vendredi devrait voir l’annonce de la composition de la coalition proposée.
C’est la première fois que l’ANC ne parvient pas à former un gouvernement seul depuis l’avènement de la démocratie en 1994.
Maderpost / Apa