Après les affrontements qui ont eu lieu hier entre «Ndefleng» et «Kekendo», les responsables des deux mouvements étudiants ont fait face à la presse. Ce, pour faire le mea culpa.
AFFRONTEMENT A L’UCAD – «Nous regrettons jusqu’à la dernière énergie les désagréments notés par ces récents évènements», a indiqué Bassirou THIAW, responsable du mouvement «Ndefleng», qui regroupe les étudiants sérères. «Il s’agissait d’un malentendu très regrettable que nous devons tous enterrer et oublier ensemble. Car nous sommes frères et sœurs et ce n’est pas à nous, la jeunesse intellectuelle d’aujourd’hui, des mouvements Kekendo et le mouvement Ndefleng, qui devons gâcher ce travail que les anciens nous ont légué», a-t-il ajouté.
Sur les causes de ces affrontements, il explique: «Ce n’est pas un problème entre sérères et diolas ou sérères et casamançais. Non, ceux-là n’ont aucun problème. Chacun voulait juste défendre son camarade. C’est ce qui nous a mené à cette situation. Nous avons tout fait pour que cet incident n’arrive pas. Malheureusement c’est arrivé et nous le regrettons profondément.»
Il appelle ses camarades à la retenue, leur signifiant que «le sérère et le diola sont du même sang», unis aussi par la culture. «Donc faisons attention, ne laissons rien nous diviser. Quand survient ce genre de problème, essayons de le régler à l’amiable, en évitant toute violence. Cela ne nous mènera nulle part», a-t-il prêché.
Son homologue de Kékendo n’occulte pas les conséquences que ce type d’incident peut engendrer: «Puisque l’histoire nous renseigne que ce sont deux communautés qui, dans le passé, ont eu de très bons rapports de cousinage. Et ce n’est pas à nous, comme le dit le coordonnateur de Ndefleng, qui allons ternir ces relations-là. Aucun d’entre nous n’est dans cette dynamique de semer la terreur ou de faire en sorte que les ethniques s’entre déchirent. C’est l’intérêt de cette nation qui est en jeu.» L’affaire est, à présent, close.
Maderpost / Igfm