Cinq organisations non gouvernementales ont exprimé, jeudi, leurs préoccupations relativement à un ‘’climat de tension’’ régnant au Sénégal depuis l’éclatement d’une affaire de ‘’viols’’ et de ‘’menaces de mort’’ dans laquelle, Ousmane Sonko, un opposant, est cité. AFFAIRE SONKO – Il s’agit notamment de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), AfrikaJom Center, Amnesty International Sénégal et ARTICLE 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest. Ces ONG soulignent, dans un communiqué, que les manifestations ayant suivi l’annonce de la convocation du leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité́ (PASTEF) ont été marquées par des actes de violence et une répression par les forces de sécurité. Elles ont relevé « des arrestations de militants et sympathisants du parti politique Pastef-les patriotes, ou des personnes supposées proches de ce parti, ainsi que la multiplication d’allégations de menaces par voie électronique ». Les organisations rappellent qu’elles « condamnent tout recours à la violence ainsi qu’aux menaces et injures proférées contre les journalistes et toute personnes exerçant ses droits notamment sa liberté d’expression par quelque moyen que ce soit ». Elles estiment que « les enquêtes sur ces actes, si elles ont lieu, doivent être menées de façon transparente et indiscriminée, sans cibler les membres d’un groupe en particulier » et que « toutes les personnes interpellées doivent être présentées à un juge dans les délais requis et inculpées pour une infraction prévue par la loi ou libérées ». Les organisations concernées insistent sur « le droit de ces personnes d’être assistées par un avocat doit être respecté à toutes les étapes de la procédure à leur encontre », tout en demandant que « les allégations de torture faites par les avocats de certains détenus puissent faire l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires si elles sont avérées ». Les cinq ONG rappellent aux autorités étatiques que « les allégations de menaces et d’injures ne peuvent en aucun cas être utilisées pour faire taire les critiques légitimes de citoyens contre l’action de leurs dirigeants dans un Etat démocratique ». Elles disent aussi « préoccupées par les conditions de détention dans les locaux de garde-à-vue où la promiscuité ne permet pas de respecter les mesures-barrières édictées par les autorités sanitaires pour prévenir la Covid-19 ». Le Sénégal « a besoin de paix pour relever les défis liés à la pandémie de Covid-19 », selon les organisations. Elles ajoutent que « tous les acteurs de la vie politique, sociale et religieuse devaient œuvrer pour la paix et la concorde nationale ». Maderpost / APS]]>
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