Le bureau des relations publiques de la police nationale a apporté des précisions sur les faits dune « corruption présumée impliquant des policiers » relayés dans certains médias ce mardi 28 mai 2024. Dans un communiqué publié, la police nationale précise « les deux agents de police incriminés qui ont reconnu lors de leur interrogatoire avoir reçu la somme indiquée, mais de manière gracieuse ». Cependant, poursuit-il, « les deux fonctionnaires ont immédiatement été relevés et font l’objet d’un arrêt en salle de discipline ». (ci-dessous le communiqué)
POLICE – « A la suite de la parution dans le quotidien BÉS Bi-LE JOUR* et du site seneweb.com de ce mardi 28 mai 2024, d’une information faisant état d’une «corruption présumée impliquant des policiers », la Police nationale tient à rétablir la vérité des faits.
Contrairement à ce qui a été relaté, le 25 avril 2024, aux environs de 13 heures, le commissariat urbain de Kébémer a reçu la dame Aissatou Faye qui a déclaré avoir été victime d’une extorsion de fonds d’une valeur de 300.000 F CFA par des policiers préposés à la circulation le mardi 23 avril 2024 vers 15 heures à Kébémer.
Lors de son audition, elle a soutenu qu’à la suite d’un contrôle de routine, il a été découvert par devers elle, un montant de 21.000.000 de F CFA. Après un contrôle sommaire sur l’origine des fonds et sur ses activités, les deux agents de police lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant. C’est par la suite, poursuit-elle, que les deux agents de police, sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, ont réussi à lui soutirer la somme de 300.000 F CFA.
Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux agents de police incriminés qui ont reconnu lors de leur interrogatoire avoir reçu la somme indiquée, mais de manière gracieuse.
Face à ces agissements d’une extrême gravité. L’autorité policière a fait prendre toutes les mesures disciplinaires qui s’imposent. Les deux fonctionnaires de police ont immédiatement été relevés et font l’objet d’un arrêt en salle de discipline. »
LE BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES
Maderpost