La start-up ACP-dglob SAS fondée par James Houyez, journaliste français actuel Président directeur général ambitionne non seulement de devenir une agence de presse, mais encore de se démarquer de la presse traditionnelle en offrant à tous les médias « un accès quasi exhaustif à l’information mondiale en direct, totalement sécurisée et garantie sans Fake-news ».
MEDIA – Alors qu’il n’est un secret pour personne que la presse traverse une période difficile dans le monde, particulièrement au Sénégal où il est redouté la disparition prochaine de certains titres et non des moindres, à Paris (France), James Houyez entend bousculer les rédactions et gagner la confiance des journalistes de France et d’ailleurs pour la mise en place d’un projet aussi fou que sans précédent mais ô combien tentant.
« Les médias et les journalistes sont confrontés à des défis majeurs. La mondialisation et le numérique érodent violemment leurs revenus, leur indépendance est remise en cause chaque jour, et les Fake-News mettent aujourd’hui en péril leur crédibilité ». Ce constat fait, discuté et rediscuté dans les rédactions ne laisse personne indifférent, surtout pas dans les bureaux nerveux des patrons de presse qui ne savent plus à quelle information se fier et à quelle banque frapper pour assurer les découverts et payer les salaires.
Comme partout ailleurs, la presse traditionnelle tente de nouveaux modèles économiques et sait ne pouvoir survivre sans subventions publiques, relève à raison Houyez, encore faudrait-il ajouter que pour ce qui concerne le Sénégal et ses nouvelles autorités, il faudra repasser concernant les subventions publiques surtout pour certains titres dont l’accointance avec le défunt régime de Macky Sall rimait avec des conventions juteuses.
De plus, il se trouve que ce n’est pas aussi le grand amour entre le Premier ministre Ousmane Sonko et de nombreux journalistes qui ne lui ont pas fait de cadeau. Cela dit, il semble que l’identification des médias exigée par ce même Sonko augure de bonnes pratiques avec en plus la reconnaissance des droits des entreprises de presse en règle et par conséquent le rappel de leurs devoirs fiscaux. En occurrence, de bonnes nouvelles. Ceci dit, mieux vaut anticiper l’éventualité de rachat par de grands groupes financiers multinationaux, comme le prévient Houyez.
L’Afrique étant l’avenir, le Sénégal étrennant son nouveau statut de pays pétrolier et gazier, le « quatrième pouvoir » , qu’il n’est nul besoin de dire vital pour les démocraties d’ici et d’ailleurs, ne peut de devenir l’instrument des riches multinationales dont on sait bien que les buts ne sont rien d’autre que d’accroitre leurs revenus et leurs spectres d’influence. Qui tient l’information, tient le monde.
Anticipant, James Houyes prend le pari fou de créer ACP-dglob soit une agence de presse se voulant « fondamentalement différente, qui apporte des solutions à ce marché sclérosé mais gigantesque, lui permettant de retrouver sa noblesse, tant dans le cœur des citoyens que dans celui des professionnels de l’information, en particulier des journalistes qui subissent trop souvent les conséquences de ce délitement programmé ».
Pour réussir son pari, Houyez arme son projet ACP-dglob de quatre piliers.
L’équité
« Nous créons un nouveau modèle économique où les journalistes sont intéressés au prorata des ventes générées par leur travail, recevant automatiquement 70% du chiffre d’affaires. »
Le partage et la solidarité
« Grâce à l’application mobile globReport, les journalistes peuvent partager entre eux des informations brutes en direct, valoriser leur travail auprès des médias du monde entier, et accéder à distance à des événements auxquels ils ne pourraient assister. »
La sécurité et la fiabilité de l’information
« Toutes les données partagées sur globReport sont sécurisées de bout en bout, traçables et infalsifiables grâce à la blockchain. Les journalistes sont parfaitement identifiés et géolocalisés, garantissant une information sans Fake-News. »
L’universalité des droits
« ACP-dglob et globReport sont multilingues et mondiaux. Nous proposons un outil de paiement universel de pige, permettant aux journalistes du monde entier d’être rémunérés équitablement. »
Pour Houyez, la presse qui traverse une période difficile avec des médias et les journalistes confrontés à des défis majeurs, la mondialisation et le numérique qui érodent violemment leurs revenus, leur indépendance qui est remise en cause chaque jour, et les Fake-News qui mettent aujourd’hui en péril sa crédibilité, ACP-dglob se présente comme une opportunité pouvant devenir la plus grande plateforme de presse au monde.
Maderpost