La Sénégalaise Adja Thiaré Diaw, résidant en France a partagé sur son compte Instagram des photos de son agression physique. Celle-ci affirme avoir été violée et tabassée gravement par un homme connu sous le nom de Kaliphone Sall, l’ancien insulteur de Macky Sall.
ADJA THIARE DIAW – Pour dénoncer la gravité de ce qu’elle a subi, elle a partagé des images très sensibles d’elle la montrant totalement défigurée, le corps rempli de blessures, le dos parsemé de morsures et le visage tuméfié. « J’ai connu Kaliphone Sall par le biais d’une amie. Elle m’avait demandé de l’accompagner chez son « oncle Cheikh » en disant qu’elle sera plus rassurée si je l’accompagne déposer ces bagages chez cet homme. C’est là-bas que je rencontre Kaliphone Sall pour la première fois.
Nous sommes arrivés dans la maison à 22 heures jusqu’à 1 heures passé après une longue attente mon amie décide d’aller parler à Cheikh dans la chambre puisque c’est lui qui avait insisté qu’elle vienne s’installer dans la chambre. Cheikh m’appelle dans la chambre et m’a fait une remarque qui ne m’a pas plus. Je portais une robe. Il m’a dit que j’étais bonne, ce qui m’a énormément gêné. Ensuite il nous propose d’aller en ville avec Kaliphone. Il y avait deux autres filles dans la maison. Il était plus prudent d’aller en ville avec Kaliphone et les deux autres filles et mon amie que de rester avec Cheikh dans la maison. Nous étions quatre filles avec Kaliphone dans la voiture. Il est parti avec nous dans une boîte de nuit en ville », relate la présumée victime dit sa page Instagram.
Poursuivant, Adji Thiaré Diaw révèle que le jour de son agression le jeudi dernier, vers 21 heures, Kaliphone Sall l’a joint par téléphone et l’a invité pour aller au restaurant et qu’ils se sont finalement rendus aux Almadies après avoir fait le tour de plusieurs hôtels de la place. « Au début, il m’a touché les cuisses et les seins et j’ai enlevé sa main en lui disant d’arrêter. Il me dit c’est rien, qu’il veut être mon sugar daddy. Il me propose de m’acheter des habits ce que j’ai refusé. Finalement nous nous sommes rendus aux Almadies, après avoir mangé je lui ai demandé.
Une fois dans la voiture, il verrouille les portes, se met à m’embrasser avec force. Il pousse la chaise ou j’étais assisse de manière à ce que je sois couchée et jette mon téléphone par terre. Il écarte mes jambes avec force, et me pénètre avec ses doigts plusieurs fois. Ils me touchent les seins, les sucent de manière à les mordre. Ils me touchent les cuisses. Je le suppliais d’arrêter, sans réponse. Ne s’arrêtant pas là, il me forçait aussi à toucher son sexe. Il a déchiré mes perles de reins. J’étais dégoûtée, j’avais peur, j’étais fatiguée, je voulais juste arrivée chez moi. Je venais de subir une agression sexuelle.
Arrivée dans mon quartier, lorsque j’essayais de prendre mon téléphone, il a commencé à me frapper violemment. Il a enlevé ma perruque et l’a jetté derrière, ainsi que mon sac. Khaliphone me frappait sans s’arrêter. Il m’a mordu le dos, les bras et le nez. J’avais un piercing au nez il y avait du sang partout sur mon visage. Il a déchiré mon slip et m’a traité de pute. Ses coups s’enchaînaient. J’ai réussi à déverrouiller la porte et j’ai crié. Il a essayé de me pousser hors de la voiture pour s’enfuir avec mon téléphone. Un gardien est arrivé. Il a vu que Kaliphone me frappait sans s’arrêter. Il n’a rien fait. Je pleurais je le suppliais d’appeler la police et ma mère. Mais il n’a rien voulu faire », dénonce Adji Thiaré Diaw.
Finalement, c’est son amie Mariama qui avait appelé Kaliphone pour savoir où était la mère du présumée victime qui est venue pour récupérer sa fille. « J’ai dit à ma mère me prendre en photo mes perles de reins qu’il avait cassé. Aussitôt mon bourreau s’est énervé et a commencé à insulter ma mère en la frappant. Je pleurais j’essayais de l’arrêter et il a recommencé à me frapper… », raconte mademoiselle Diaw.
Pour l’heure, le présumé agresseur en question, est entre les mains de la gendarmerie de Ouakam après une plainte de la victime. Cette dernière a révélé que la situation semble être retournée en la faveur de l’ancien insulteur du Président Macky Sall, car certains des gendarmes de la brigade de Ouakam ont minimisé son cas. « Ils me renvoient vers une structure de santé sans une réquisition, l’autre gendarme voulait que je change ma version ne considérant pas le viol, ils me criaient dessus et ont égaré la première plainte que j’ai déposée », confie Adji thiaré Diaw, la victime.
Maderpost / Pressafrik