Le Dialogue national pour fixer une nouvelle date de la présidentielle et la journée « ville morte » lancée par la plateforme « Aar sunu élection » ont été largement relayés par les quotidiens de ce mardi 27 février 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Le chef de l’Etat, Macky Sall a procédé, hier lundi, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio l’ouverture du dialogue national de 48 heures avec les acteurs pour déterminer la date de l’élection présidentielle.
« L’impossible consensus », affiche en vedette WalfQuotidien. Selon le journal, le dialogue national ouvert, hier, a été « une grande mascarade ». En effet, non seulement les 16 candidats qui étaient attendus dans un « tête à tête » à 11 heures ont fait faux bond au chef de l’Etat, ils n’ont également pas pris part au dialogue qui se tenait à Diamnadio. En plus, poursuit-il, ils seront suivis par Idrissa Seck.
« Je n’ai aucun agenda personnel », affirme Macky Sall dans des propos repris par le Soleil à sa Une. La parution révèle que le président de la République « est pour la tenue de la présidentielle avant l’hivernage, et une loi d’amnistie couvrant la période 2021-2024 ». Par ailleurs, Me El Hadji Diouf et le Ministre Samba Sy s’opposent. Tandis que, des figures religieuses, de la société civile et du patronat appellent à la paix.
Le Quotidien fait savoir : « Macky sale son discours », « en cas de non-élection, je remets le pouvoir le 2 avril », argue-t-il. En outre, pour exiger la fixation de la date pour la présidentielle, le FC25 regroupant 16 candidats à la présidentielle saisit les 7 « sages » du conseil constitutionnel.
« Macky Sall impose son calendrier diplomatiquement », indique les Echos. « Je plaide pour des élections après le 2 avril. Et je ne veux même pas assister à cette élection », déclare le locataire du palais qui annonce qu’une « loi d’amnistie générale » qui sera adoptée par le conseil des ministres demain mercredi. En revanche, les candidats « spoliés » présents optent pour la reprise du processus, alors que, Mahammed Abdallah Dione, candidat retenu par le conseil constitutionnel, défend « le maintien du processus ». A la surprise générale, Idrissa Seck, candidat à la présidentielle boycotte la rencontre, informe le journal.
« Macky, ses souhaits et son « doyal naa sekk » », note VoxPopuli soulignant : « en cas de divergence, le dernier mot revient au conseil constitutionnel. Je lui demanderai de tout faire pour qu’à la date du 2 avril, et me fasse remplacer par quelqu’un d’autre », annonce le président de la République.
Abondant dans le même sens, Libération poursuit, « Macky veut un scrutin « avant l’hivernage » ». En ce sens, « l’Eglise réitère sa position pour la continuation du processus électoral et une élection avant le 2 avril ».
Bés Bi (le jour) s’interroge sur « les décrets de Macky ». Le candidat de Benno, Amadou Ba prône : « nous devons aller vite à l’élection ». Mahammed Abdallah Dione soutient pour le maintien de la liste des 19 candidats publiée par le conseil constitutionnel. Par contre, le Pardi Démocratique sénégalis demande la reprise du processus électoral.
D’après Enquête, il y a peu de chance qu’il y ait une élection avant le 6 mars, « les premières tendances se dessinent », Macky évoque le ramadan, le carême et Dakaa de Medina Gounass. « Si cela ne dépendait que de nous, le processus ne pourrait pas être repris. Que l’élection se tienne avant que vous partiez », propose Samba Sy, ministre du travail, secrétaire générale du PIT.
Date « consensuelle » de la présidentielle, loi d’amnistie, après 02 avril, « Macky impose son dialogue », renchérit SudQuotidien.
L’Observateur enchaine avec « dialogue à la date et heures… », l’absence des 17 candidats de l’opposition et la colère de Macky Sall, « qu’ils le veuillent ou pas, je vais dialoguer pour trouver une date consensuelle », martèle-t-il. Sur un autre sujet, le la publication signale « vers un mardi de paralysie générale », le commerce, la santé, l’éducation, les télécoms… prêts pour le mot d’ordre de la journée « ville morte », prévue par la plateforme « Aar sunu élection ».
SudQuotidien enchaine « Aar sunu election » déclare mardi « journée morte ». C’est également l’impression de Enquête « ville morte » la plateforme de la société civile dénonce le report de la présidentielle.
En sport, « A quoi joue la FSF (Fédération sénégalaise de football) ? », se demande Stades. Le quotidien du sport souffle que « les sénégalais sont toujours dans l’attente du bilan de la Coupe d’Afrique de Nations (CAN) Cote d’Ivoire-2023 et l’identité du (des) adversaires des « Lions » en amical pour la fenêtre de mars prochain, à trois semaines des échéances ».
Maderpost