Le bilan de l’attentat à la bombe du 25 décembre à Beni en République démocratique du Congo s’est alourdi ce dimanche avec 8 morts et 20 blessés.
RDC – Les premières conclusions officielles faisaient état de 5 morts après que le kamikaze a déclenché sa bombe le jour de Noël.
Le dernier bilan a été annoncé par le porte-parole du gouvernement congolais et le gouverneur militaire du Nord Kivu qui ont accusé les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF) d’être responsables de cet attentat, même si l’identification du kamikaze est presque impossible.
Sous état de siège depuis mai dernier, les provinces voisines du Nord-Kivu et de l’Ituri sont dirigées par les militaires qui ont les pleins pouvoirs.
Cette mesure ainsi que la présence des armées congolaises et ougandaises en opération depuis le 30 novembre n’ont pas permis de stopper les exactions commises par les groupes armés.
Les ADF représentent le groupe le plus meurtrier en République démocratique du Congo. Ils sont aussi accusés par Kampala d’être responsables de récents attentats en Ouganda, revendiqués par l’organisation djihadiste État islamique (EI), qui présente ce groupe comme sa province en Afrique centrale (Iscap).
Maderpost / Africanews