Au premier jour du mouvement d’humeur de 48h largement suivi du Cadre unitaire des transporteurs du Sénégal, les autorités ont rencontré les grévistes dans l’après-midi pour échanger sur leurs revendications. Cependant, selon la Rfm, les négociations entamées entre les représentants des acteurs du transport et les ministères de l’Intérieur, des Forces Armées et des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement n’ont rien donné. Conséquence, la grève risque de perdurer, si les grévistes mettent leur menace à exécution, après les deux jours de grève initialement annoncés.
TRANSPORT – Déjà, en milieu de journée hier, l’ancien directeur des transports routiers, nommé en Conseil des ministres du mercredi dernier directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière, Cheikh Oumar Gaye, avait appelé les grévistes à la négociation. «L’intersyndicale des acteurs de transport a déposé une plate- forme revendicative depuis un mois et demi. Sur ses différents points, il y a certains qui ont fait
l’objet de discussions avec un protocole d’accord déjà signé avec une partie de l’intersyndical. Ensuite, il y a une autre plate- forme avec tous les acteurs du transport. Celle-ci est multisectorielle. Au moins sept ministères sont concernés. Il y a des points qui concernent les trans- porteurs, d’autres les chauffeurs. Le ministre des Infra- structures, des Transports terrestres et du Désenclavement,
Mansour Faye, a eu l’amabilité, le 15 novembre passé, de convier les acteurs à discuter de ces points là ; mais, malheureusement, ils ne se sont pas présentés à l’invitation. L’Etat reste ouvert et est dans la logique de trouver des solutions pour soulager les usagers», a expliqué Cheikh Oumar Gaye. Il s’exprimait sur la Radio Futurs médias (Rfm), hier.
Maderpost / Sud Quotidien