Les quotidiens continuent de commenter l’accusation de viol suivi de grossesse de la Miss Sénégal 2020, Fatima Dione. Les médias relayent, depuis jeudi, les accusations de viol faites par la mère de la lauréate du prix Miss Sénégal de l’an dernier. Ses accusations irritent de nombreux Sénégalais qui réclament des poursuites judiciaires contre les organisateurs du concours national de beauté.
REVUE DE PRESSE – ‘’Aucune action judiciaire n’a été intentée jusqu’à vendredi’’, ni par la jeune femme présumée violée, encore moins par sa mère, selon L’Observateur.
‘’Le grand déballage des anciennes Miss’’, titre le même journal, qui explique : ‘’Les langues commencent à se délier. Beaucoup de filles à qui on aurait fait des propositions indécentes témoignent à charge.’’
Une pétition des Ladies Club Sénégal, une association de femmes, a recueilli plus de 50.000 signatures, selon Vox Populi.
Les signataires exigent qu’une enquête judiciaire soit menée en vue de l’identification de l’auteur de la grossesse et de sa comparution devant la justice. Ils veulent aussi que l’autorisation donnée au comité d’organisation du concours de beauté lui soit retirée par les autorités.
Libération constate que ‘’tous les témoignages attestent l’existence d’une mafia organisée au sein du comité d’organisation de Miss Sénégal’’. ‘’Le retrait de sa licence est devenu un impératif catégorique’’, ajoute le même journal.
‘’Les dessous nauséabonds du show’’, lit-on sur la une du journal EnQuête.
‘’Les révélations de (…) Fatima Dione secouent le pays depuis deux jours. Elles ne sont peut-être que la partie visible de l’iceberg’’, commente EnQuête.
L’organisation islamique Jamra réclame l’auto-saisine du procureur de la République, afin que soit identifié l’auteur de la grossesse de la jeune dame, et élucidées les circonstances dans lesquelles le concours de Miss Sénégal est organisé.La visite du khalife de Médina Baye (centre) à Dakar fait partie des autres sujets commentés par les quotidiens.
‘’Conscientisez les jeunes au lieu de les inviter tout le temps à descendre dans la rue, à casser et à faire face aux forces de l’ordre’’, a recommandé le guide religieux aux politiciens.
Selon le journal Les Echos, qui relaye cette recommandation de Cheikh Mahi Niass, ce dernier a saisi l’occasion de sa visite à Dakar pour ‘’sermonner’’ les leaders politiques.‘’Cheikh Mahi Niass, l’humilité au califat’’, écrit WalfQuotidien, qui s’est intéressé au parcours du khalife de Médina Baye, fief de l’une des grandes familles tidjanes du pays, fondé dans la commune de Kaolack par El Hadji Ibrahima Niass (1900-1975).
‘’Cinquième khalife de Médina Baye, Cheikh Mahi Niass aime se définir comme un ‘serviteur’. Homme multidimensionnel doté d’une connaissance islamique incommensurable, l’actuel guide de la fayda tidjanya est également connu pour son humilité et son franc-parler’’, ajoute WalfQuotidien.
Le Soleil estime que le démarrage, ce weekend, des matchs de la Ligue 1 sénégalaise pour la saison de football 2021-2022 marque le début d’une nouvelle ère pour ce sport au Sénégal.
Selon le journal, la ‘’nouvelle ère’’ découle du symposium organisé du 22 au 24 octobre 2021, pour faire le bilan de la professionnalisation du football sénégalais au cours des douze dernières années.
Le Soleil rappelle que la saison démarre par un ‘’derby de la banlieue dakaroise’’, entre l’AS Pikine et Guédiawaye FC, ce samedi à 16 h 30, au stade Alassane-Djigo.
La décision du gouvernement fixant à 250 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide ne fait pas l’unanimité chez les agriculteurs, selon Sud Quotidien.
‘’Les avis sont partagés (…) après la fixation à 250 francs CFA du prix du kilogramme’’, fait remarquer le journal, selon lequel certains producteurs veulent vendre leurs récoltes d’arachide à 300 francs CFA le kilogramme.
Rien ne les empêche de vendre à un prix plus important que celui indiqué par l’Etat, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé. ‘’Les paysans peuvent vendre même à plus de 1.000 francs CFA le kilogramme’’ d’arachide, rapporte L’As, citant M. Baldé.
‘’On n’a jamais dit que le prix est plafonné’’, a-t-il précisé dans une interview publiée par L’As.
Les journaux se sont intéressés aussi à la validation de la candidature du magistrat Cheikh Issa Sall au conseil municipal de Mbour (ouest).
Le recours déposé auprès de la cour d’appel de Thiès (ouest) par un militant des partis membres de la coalition Yewwi Askan Wi pour obtenir l’invalidation de sa candidature a été rejetée.
Mais ‘’le requérant (…) n’exclut pas de saisir la Cour suprême’’, affirme Le Quotidien.
‘’Papa Moussa Saliou Guèye ne lâche pas l’affaire’’, écrit EnQuête.
Maderpost / Aps