L’ONU s’inquiète de voir la facture alimentaire s’alourdir pour les pays pauvres. Selon l’Agence pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, le coût des importations de denrées de base devrait atteindre son plus haut niveau de l’histoire dans le monde cette année : 1 750 milliards de dollars.
FAO – Jamais les États n’auront dépensé autant d’argent pour importer de la nourriture qu’en 2021, prévoit l’Agence pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). La facture devrait bondir de 14% par rapport à 2020. Le volume des achats est en hausse, mais c’est surtout le coût des denrées qui flambe, en particulier celui des céréales et des oléagineux.
Forte demande de précaution
Pourtant, il n’y a aucune pénurie en vue, on prévoit même des récoltes record de maïs et de riz. Mais une forte demande de précaution tire les cours vers le haut, les tarifs du transport maritime ont triplé et l’envolée des prix de l’énergie renchérit le coût des engrais, tout comme celui des céréales fait bondir celui de la viande.
Hausse du prix des engrais azotés
L’agence onusienne est particulièrement inquiète pour les pays en développement. Ils effectuent 40% des achats alimentaires mondiaux, mais ils doivent s’attendre à une augmentation encore plus importante de leur facture que les pays riches : + 20%, c’est la hausse minimum que devra encaisser l’Afrique subsaharienne pour ses importations alimentaires. Double peine, l’Afrique est aussi un gros importateur d’engrais azotés, dont le prix flambe avec celui du gaz.
Maderpost / Rfi