Une série de débarquements a eu lieu samedi Lampedusa, en Italie, dont l’un provenait d’un bateau quittant la Lybie avec 539 personnes à bord, rapportait la presse italienne.
MIGRATION – Selon Sky, les migrants dont beaucoup portaient des signes de violence, ont été interceptés au large de l’île.
Ces migrants étaient composés d’hommes de différentes nationalités, dont trois femmes et un enfant.
Cette arrivée a été précédée et suivie d’autres petits débarquements portant au total à 793 réfugiés arrivés sur la plus grande des Pélagie.
Samedi, plus de 1 400 personnes sont présentes au hotspot du quartier d’Imbriacola.
Le procureur d’Agrigente a ouvert une enquête sur le débarquement des 539 personnes. Selon les enquêteurs – l’enquête est menée par la police des finances et la brigade volante – derrière le voyage il y aurait une organisation criminelle.
Ces arrivées de plus en plus nombreuses sur l’île inquiètent le maire de Lampedusa, Totò Martello qui a déclaré : “une fois de plus l’île se prépare à faire face seule au fardeau de l’accueil humanitaire”.
Le maire estime “qu’il est nécessaire de braquer les projecteurs sur ‘l’autre Afghanistan’ et de garantir également à ces populations des couloirs humanitaires, gérés par les institutions internationales”.
Il demande à l’Europe “des outils et des mesures spécifiques pour soutenir les territoires frontaliers, comme Lampedusa, engagé à la pointe de l’accueil ” et “ repenser les critères qui ont conduit à la rédaction du nouveau Pacte sur les migrations et le droit d’asile “.
Maderpost