L’annonce des cinq nouveaux noms africains sur la liste des terroristes mondiaux de Washington a été faite par le secrétaire d’État, Antony Blinken, dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à ce samedi 7 août. Objectif : perturber les méthodes de financement de trois groupes terroristes sur le continent, à savoir : la branche de l’État islamique au Mozambique, le groupe terroriste somalien Al-Shabab, affilié à al-Qaïda, ainsi que le JNIM au Sahel.
BLINKEN – Parmi les noms cités, figurent ceux de deux hauts dirigeants du Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (JNIM) : Sidan Ag Hitta, commandant responsable de la région de Kidal au Mali, et Salem ould Breihmatt, d’origine mauritanienne, mais basé au Mali et chargé de la supervision du mouvement au Burkina Faso.
Du côté d’Al-Shabab, en Somalie, on trouve le porte-parole du mouvement, Ali Mohamud Rage, et puis un homme désigné par Washington comme un facilitateur de ce groupe terroriste affilié à al-Qaïda.
Enfin au Mozambique, c’est la branche de l’État islamique qui est visée à travers son directeur du département militaire et des Affaires étrangères, Bonomade Machude Omar. Le groupe est notamment derrière l’attaque d’ampleur de la ville de Palma, en mars dernier, dans le nord du pays. L’attaque a notamment interrompu le méga-projet gazier du français Total dans la zone.
Désormais, « tous les biens et intérêts au nom de ces individus doivent être bloqués et signalés au département du Trésor, tandis que toute institution financière qui leur fournirait des services significatifs pourrait s’exposer à des sanctions », précise Washington espérant ainsi limiter la capacité de ces groupes à mener des attaques contre les civils.
Maderpost / Rfi