“L’enjeu sécuritaire ne doit pas être un prétexte pour bâillonner des segments de la vie publique”. Telle est la réaction du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, contre la réforme du code pénal, sanctionnant le terrorisme, en discussion à l’Assemblée nationale. “A ce niveau, la responsabilité de l’Exécutif et de la Justice est engagée”, a-t-il, d’abord, martelé. PROJET DE LOI – Avant d’exprimer ses craintes résidantes, a-t-il détaillé, “plus dans l’interprétation que le Parquet fait de la loi que dans le projet de loi lui-même. C’est le problème de l’indépendance de la justice qui resurgit, après que notre système judiciaire a pris un sacré coup de domestication lors de la loi de 2017, portant réforme sur l’âge de la retraite des magistrats. Le véritable combat demeure au niveau de l’indépendance de la Justice.” Mais, a-t-il ajouté, “la faute est aussi imputable à l’opposition parlementaire qui n’a pas su informer convenablement les citoyens depuis la discussion de la loi en Commission.” Enfin, “une loi de ce type ne doit pas être discutée en procédure d’urgence au regard de ses multiples implications sociales, sécuritaires et de gouvernance”, a-t-il déploré. Maderpost / Emedia]]>
à la une
- Nouvelle majorité au Parlement, de l’urgence du budget du Sénégal ! (Par Magaye Gaye)
- Division spéciale de cybersécurité, Moustapha Diakhaté convoqué ce vendredi
- Législatives 2024, Pastef rafle 130 des 165 sièges (résultats provisoires officiels)
- La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif
- Vih, 57 enfants suivis à l’Unité de traitement ambulatoire de Kolda
- Le journaliste Adama Gaye convoqué à la DIC !
- Mali, le Général Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre
- Economie nationale, Dr Fatou Diouf magnifie la contribution vitale de la pêche