Ballons incendiaires lancés depuis le territoire palestinien et bombardements de l’aviation israélienne sur des cibles à Gaza. C’est une nouvelle épreuve pour le nouveau gouvernement israélien.
MOYEN ORIENT – Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul Pour les habitants des kibbutzim et des villages situés à proximité de la frontière avec la bande de Gaza, l’impression de déjà-vu est très forte. A nouveau des ballons incendiaires et l’odeur des champs brûlés. La nuit dernière les sirènes ont même à nouveau retenti, mais, fausse, alerte ce n’était que des tirs à la mitrailleuse en provenance de Gaza.
Une question de temps avant le retour des roquettes
Ce n’est qu’une question de temps de voir le retour des roquettes, estiment les dirigeants des pouvoirs locaux qui exigent du nouveau gouvernement de faire preuve de fermeté. Les médias en Israël citent des sources proches du Hamas selon lesquelles les lancers de ballons étaient une « action populaire » légitime et qu’ils ne devraient pas être considérés comme une violation du cessez-le-feu. Un point de vue rejeté par les autorités militaires.
Trêve plus fragile que jamais
Le nouveau Premier ministre israélien a souligné dans le passé qu’Israël réagirait de la même façon pour un ballon incendiaire ou pour une roquette sur Tel Aviv. Une nouvelle équation mise à l’épreuve cette semaine. Par deux fois, Naftali Bennett a personnellement ordonné des raids aériens sur la bande de Gaza. La trêve est plus fragile que jamais.
Maderpost / Rfi