Le ministre de et l’Emploi et de la Formation professionnelle Dame Diop a assuré vendredi que les jeunes sortis précocement des circuits scolaires formels et ceux scolarisés dans les curricula arabo-islamiques traditionnels (daara), soit un quota de 30.000 recrues, seront pris en compte dans le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioprofessionnelle.
EMPLOI DES JEUNES – « Ce programme d’urgence qui se veut transparent et territorialisé a bien fait d’intégrer ces deux catégories de Sénégalais qui n’ont pas eu la chance de faire des études ou qui, par choix, les parents ont décidé de les confier à l’enseignement coranique », a souligné le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Dame Diop et son collègue en charge de la Jeunesse, prenaient part à la 6e conférence de presse consacrée au Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Ce programme qui a été annoncé par le chef de l’Etat Macky Sall lors d’un Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes devra concerner dans sa première phase le recrutement de 65.000 jeunes sur l’ensemble du territoire national.
Etalé sur 3 ans (2021-2023), « ce programme cible dans sa première année les activités relativement notamment à l’éducation, à l’environnement, au tourisme, à l’entretien routier et le pavage des villes », a rappelé M. Diop.
Selon lui, ces 30.000 jeunes sortis très tôt des circuits scolaires formels ou issus des daaras seront formés en alternance (atelier et centre de formation professionnelle) pendant 18 mois et seront bénéficiaires d’une allocation mensuelle de 15.000FCFA.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a aussi annoncé un autre projet dénommé « bons de formation », lequel va cibler quelque 20.000 jeunes qui seront outillés à aller vers l’entrepreneuriat et dans la conception de business plan et de projets bancables.
Maderpost / Aps