Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a annoncé dimanche, la mise en place, dans les prochains jours, d’un programme d’urgence pour l’insertion socio-professionnelle et l’emploi des jeunes.
EMPLOI DES JEUNES – « Nous allons mettre en place un programme d’urgence pour l’insertion socio-professionnelle et l’emploi, dans les jours à venir. C’est la continuation du Conseil présidentiel pour l’emploi des jeunes, avec la mise à disposition de 450 milliards de francs CFA pour trois ans dont 30 milliards de francs CFA en 2021 », a notamment dit M. Diop lors d’un forum pour l’emploi des jeunes, à Mbour (ouest).
Selon lui, toute cette politique entre dans le cadre du PSE-jeunes qui vise, entre autres, la territorialisation des programmes et politiques publiques, avec l’ouverture de pôles départementaux pour l’emploi des jeunes.
Ils devront, a-t-il ajouté, permettre la mise en place d’un guichet unique qui va regrouper l’ensemble des structures de prise en charge des problèmes de jeunes qui sont confrontées à un manque de coordination de leurs interventions.
Il s’agit de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), la Délégation pour l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), a-t-il fait savoir.
« Il nous faut changer de paradigme dans notre système éducatif. Nous formons des jeunes qui ont tous les diplômes académiques, mais n’ont aucune qualification professionnelle. L’éducation bénéficie de 40% de notre budget national, mais seuls 4% de ce budget sont alloués à la formation professionnelle », a regretté Dame Diop.
« C’est pourquoi, il (Macky Sall) ne cesse de consentir des efforts pour améliorer les conditions d’existence de la jeunesse. D’ailleurs, avec 24 milliards de francs CFA mis à la disposition de la formation professionnelle en 2012, cette enveloppe est passée à 78 milliards de francs CFA en 2021 », a-t-il dit.
« De 87 centres de formation professionnelle entre 1960 et 2012, nous en sommes aujourd’hui à 121. L’idée, c’est d’avoir, dans chaque département, y compris Keur Massar qui vient d’être érigé département, un centre de formation professionnelle de dernière génération », a indiqué le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
Maderpost / Aps