Le Secrétaire général du SYNPICS, Ahmadou Bamba Kassé, a appelé, lundi, les journalistes à ’’rester solidaires pour exiger les réformes indispensables’’ au développement du secteur des médias au Sénégal.
PRESSE – ’’Les journalistes sont avant tout des militants des droits de la liberté de la presse. Il faut que nous soyons unis et solidaires pour exiger les réformes indispensables dans le secteur des médias’’, a déclaré le leader du Syndicat des profesionnels de l’information et de la communication du Sénégalo.
Ahmadou Bamba Kassé s’exprimait lors d’un sit-in organisé devant le ministère de la Culture et de la Communication à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Ce sit-in initié par la Coordonnation des association de la presse (CAP) était l’occasion pour les acteurs de la presse de dénoncer les violences contre les journalistes, de réclamer la fin de la précarité dans les organes de presse, bref de meilleures conditions de travail.
’’Cela fait 4 ans qu’on parle de la nouvelle convention collective. Il faut que cela soit une réalité et qu’on l’applique effectivement’’, a plaidé le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS).
Dans son plaidoyer figurent également la mise en place de la Haute autorité de régulation de l’audiovisuel (HARCA) et une loi sur l’accès universel à l’information.
’’Nous voulons une loi mettant en place la Haute Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (HARCA), une loi d’accès universel à l’information pour ne plus être des journalistes de salon et de compte rendu’’, a t-il dit.
’’Nous ne pouvons pas nous battre et mettre des barrières entre nous. On doit se dire des vérités. Nous devons faire le serment que nous allons faire notre travail correctement’’, a soutenu Kassé.
Il a appelé les journalistes et leurs employeurs à réfléchir ensemble sur les problèmes de l’entreprise de presse.
’’On ne peut pas de façon continue vivre dans des difficultés au point d’oublier l’avenir du journaliste dans le cadre de son travail. J’invite les responsables des médias à s’asseoir avec leurs travailleurs afin de trouver des voies et moyens permettant aux organes de presse de capter plus de ressources pour le bien de tous’’, a-t-il dit.
Le président de la Convention des Jeunes Reportes du Sénégal (CJRS), Ibrahima Balde a rappelé que ’’la presse est indivisible’’, plaidant lui aussi pour ’’l’application de la convention collective pour faire face à cette précarité’’ que vivent les professionnels des médias.
Assane Diagne, chef du Bureau Afrique de l’ouest de Reporters sans frontières (RSF) a exprimé le soutien de l’ONG ’’pour la sécurité des journalistes et la viabilité des entreprises de presse’’.
Mamadou Thior, président du Conseil pour l’Observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED) dans les médias, a estimé qu’il ’’faut se mettre debout pour l’amélioration des conditions de travail des des journalistes et ainsi avoir une presse de qualité’’.
Plusieurs personnalités syndicales comme Saourou Séne et Bakhao Diongue, des organisations de presse comme l’Union de la presse francophone (UPF), l’association des cameramen du Sénégal, le CORED ont pris part au sit-in.
L’activité Guy Marius Sagna, le président du Forum Civil, Birahim Seck, et le Secrétaire général d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama ont pris part à la manifestation.
Maderpost / Aps