Seul membre de l’équipage d’Apollo 11 à ne pas avoir marché sur le satellite de la Terre, il disait n’en avoir gardé aucune amertume.
ESPACE – L’astronaute américain Michael Collins, membre d’Apollo 11, la première mission habitée vers la Lune, est mort mercredi 28 avril d’un cancer à l’âge de 90 ans, a annoncé sa famille.
Pilote du module de commande et de service, il était resté en orbite pendant que ses compères de mission Neil Armstrong et Buzz Aldrin devenaient les premiers hommes à marcher sur la Lune.
Dans son communiqué, la famille de l’astronaute souhaite se souvenir de “son esprit vif, de son sens tranquille du devoir, et de son regard de sagesse acquis en se tournant vers la Terre depuis l’espace, et en observant les eaux calmes depuis son bateau de pêche”.
Ancien pilote d’essai de l’armée américaine
Né le 31 octobre 1930 à Rome d’un père diplomate, Michael Collins devient pilote d’essai de l’armée américaine. Dans les années 1960, il cumule de nombreuses heures de vol dans l’espace, notamment lors des missions Gemini.
Seul membre de l’équipage d’Apollo 11 à ne pas avoir marché sur le satellite de la Terre, il disait n’en avoir gardé aucune amertume. A l’instar d’Aldrin et Armstrong, Collins a quitté rapidement la Nasa après le retour triomphal sur Terre et a mené une riche carrière publique.
Il a été nommé secrétaire d’Etat adjoint pour les affaires publiques par le président Richard Nixon, puis a dirigé la construction du musée de l’Air de Washington, en assumant la présidence (1971-1978). Il est ensuite devenu consultant et a écrit des ouvrages liés à l’aventure spatiale.
Maderpost / Franceinfo