Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Hann a visité jeudi l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès, en prélude de son inauguration, prévue le mois prochain par le président de la République Macky Sall.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – Lors d’une visite guidée, Cheikh Oumar Hann, accompagné d’une forte délégation composée notamment des responsables de ses services techniques, a fait le tour des huit départements de l’ISEP, qui renferment 28 filières ou métiers.
La structure compte un département science agronomique, un département Energie et environnement, un département Transport logistique, un département Administration et service à la communauté, un département Informatique et télécommunications.
S’y ajoutent les départements Technologie de l’information et de la communication, Tourisme, ou encore Infrastructures, eau et assainissement
Cette visite était destinée, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, à « voir l’état des lieux » de cette infrastructure, pour « préparer l’inauguration de l’ISEP par le Président de la République ».
S’adressant aux étudiants dans leur salle de cours, le ministre leur a annoncé que le mois prochain, le président de la République viendra inaugurer l’ISEP. Il a noté que « le gouvernement compte beaucoup sur les ISEP pour régler le problème de l’emploi »
Créé en 2013, le concept de l’ISEP est né d’une « option du président de la République de ‘’professionnaliser les diplômes de l’enseignement supérieur », a dit le ministre de l’Enseignement supérieur.
Il s’agit de faire en sorte que les sortants de cet institut d’enseignement supérieur soit doté en plus d’un niveau intellectuel, d’une qualification à un métier.
L’institut qui était à l’étroit dans la ville a récemment rejoint ses nouveaux locaux flambant neufs, plus spacieux, construits à la sortie de Thiès, sur la route de Tivaouane.
De 72 étudiants à son démarrage le 8 janvier 2013, ses effectifs sont passés aujourd’hui à 2.500 étudiants, a indiqué son directeur Mouhamed Fadel Niang.
Pour Cheikh Oumar Hann, l’ISEP de Thiès est « le modèle le plus abouti en termes d’investissement et de programme de formation ». D’où la nécessité, selon lui, d’élargir le concept à d’autres capitales régionales du pays, sur la base du modèle de Thiès.
Maderpost / Aps