Inculpé pour viol et les menaces de mort, le président de Pastef/Les Patriotes a été placé sous contrôle judiciaire assorti de plusieurs mesures que le leader de Pastef devra respecter.
JUSTICE – Le face-à-face d’hier, entre Sonko et le Juge Samba Sall n’a été qu’une audition de première comparution où le juge notifie à la personne les chefs d’inculpation, sans débattre sur le fond.
Ainsi, après s’être renseigné sur l’identité d’Ousmane Sonko, le juge Samba Sall lui a notifié les faits pour lesquels il est poursuivi, rapporte mardi Igfm.
Il lui a alors demandé s’il reconnaissait les faits. L’opposant politique a dégagé en touche, niant totalement tout.
Samba Sall lui a ensuite demandé s’il avait une déclaration liminaire à faire. Ousmane Sonko a répondu par l’affirmative et a fait sa déclaration. L’inculpation lui est ainsi notifiée ainsi que son placement sous contrôle judiciaire.
“Les Echos”, qui donnent l’info dans leur parution du jour, renseignent que le contrôle judiciaire est assorti de certaines mesures à savoir: Ousmane Sonko doit émarger au bureau du juge une fois par mois ; il doit laisser son passeport sur la table du greffier du magistrat instructeur.
Il devra aussi solliciter une autorisation pour sortir du territoire national; il doit se présenter aux unités d’enquêtes à savoir la police ou la gendarmerie en cas de délégation judiciaire; il doit se soumettre aux expertises ordonnées par le juge et enfin il lui est fait interdiction de se prononcer publiquement sur le dossier.
Maderpost / Igfm