Aux États-Unis, le président Donald Trump, dont le mandat se termine dans quelques jours, continue de gracier ses proches et de refuser d’admettre sa défaite. Si ces grâces présidentielles sont une tradition en fin de mandat, les personnes qui en bénéficient cette année font débat. Ce mardi 22 décembre, Donald Trump a accordé une grâce complète à une quinzaine de personnes et commué partiellement ou complètement les peines de cinq autres.
ETATS-UNIS – Donald Trump n’en a pas fini avec son mandat comme il l’a encore prouvé ce mardi 22 décembre. En graciant totalement ou partiellement une vingtaine de personnes, l’actuel locataire de la Maison Blanche montre encore une fois qu’il reste le maître à bord.
Après la grâce accordée à son ancien conseiller en sécurité nationale Michael Flynn, coupable d’avoir menti au FBI dans l’affaire des ingérences russes, Donald Trump a également décidé de gracier trois autres élus républicains également cités dans ce dossier.
Quatre militaires graciés
Son ancien conseiller lors de la campagne présidentielle de 2016 George Papadopoulos, également cité dans cette affaire, a lui aussi été totalement gracié, ce qui soulève un véritable tollé dans les rangs du Parti démocrate.
Mais ce sont surtout les grâces accordées à quatre anciens militaires qui font polémique. Ils étaient accusés d’avoir tués quatorze civils en Irak en 2007 alors qu’ils travaillaient pour la société privée Blackwater. L’un de ces quatre soldats avait même été condamné à la réclusion à perpétuité.
Une polémique qui n’empêchera pas Donald Trump de continuer puisque, selon des proches collaborateurs cités par le Washington Post, d’autres grâces sont encore prévues.
Maderpost / Rfi