Macky Sall a décidé de dissoudre son gouvernement en vue d’un changement profond, 18 mois après la présidentielle de 2019 qui lui a permis de rempiler pour un deuxième mandat avec un score de plus de 58%.
POLITIQUE – Ce changement d’équipe, voire de cap, était toutefois attendu, compte tenu de la crise sanitaire causée par la pandémie Covdi-19 installée au Sénégal depuis mars 2020, des difficultés économiques issues de ladite crise et des derniers développements à lourds impact social, notamment la recrudescence de l’émigration clandestine ponctuée ces derniers jours par des dizaines de morts dans les eaux sénégalaises.
Dans les arcanes de l’appareil du parti, on parle de « changements intervenus dans le dispositif institutionnel » afin de « changer le dispositif » qui donnerait plus de visibilité aux projets présidentiels.
Fort de sa « prérogative constitutionnelle, le président de la République a, depuis la prestation de serment du 2 avril 2019, eu le temps d’observer et d’évaluer l’action des membres du gouvernement dans la conduite des politiques publiques », note une source bien introduite.
La même source soutien : « ces perspectives du changement ont pour but de donner un nouveau souffle et un nouveau rythme à la conduite de l’action publique ».
« Il s’agit, dit-elle, d’impulser une nouvelle démarche ».
Le Président Macky Sall veut un « changement profond qui touche le secrétariat général de la présidence de la République, celui du gouvernement et la Présidence du Conseil Économique Social et environnemental », poursuite la source, relevant que « c’est une mission qui s’achève ».
Maderpost