AGRICULTURE-“Aujourd’hui, en dehors de deux postes, tous les autres postes sont excédentaires dans la région de Matam, des excédents qui peuvent parfois faire le triple du cumul qu’on avait l’année dernière à la même date”, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.
Il a indiqué que le poste de Dembacané avoisine les 400 mm, tandis que plusieurs autres postes ont franchi le cap des 300 mm.
Il précise que les quantités d’eau les plus faibles sont supérieures à 150 mm, avec un nombre de jours de pluies variant entre 10 et 18.
Au regard des précipitations enregistrées, il n’y a pas de souci à se faire, car il y a une bonne évolution des cultures, a-t-il rassuré. Il a signalé que les premières récoltes de maïs, issues des premiers semis, sont déjà sur le marché.
“Des visites sur le terrain ont montré que le sorgho [variété de mil] est au stade épiaison pour les premiers semis ; la deuxième vague de semis entre le stade de développement végétatif et le stade de maturation”, a-t-il fait-il savoir.
L’arachide est, quant à lui, au stade de la formation des gousses, pendant que le niébé est au stade de floraison et à la formation des gousses pour les premiers semis.
Concernant le riz, sur une prévision de 8.500 hectares, “on est à peu près à un peu moins de 3000 hectares qui sont repiqués ou bien semés en semis direct”, a-t-il déclaré.
Il a signalé que 6.000 hectares ont déjà été labourés, soulignant que les pépinières disponibles peuvent permettre de repiquer plus de 2.000 hectares.
La situation phytosanitaire “est calme”, selon le directeur régional du développement rural, qui a fait état de la présence de nuées d’oiseaux. Mais il n’y a pas de souci à se faire, a-t-il assuré.
Des prospections sont en train d’être faites, et si le besoin se fait sentir, des traitements préventifs vont être menés sur les sites où ont été localisés ces essaims, a-t-il indiqué