Le Directeur de l’administration pénitentiaire confirme les cas de coronavirus enregistrés dans les prisons à Thiès et Diourbel. Jean Bertrand Bocandé, invité à l’émission, « Kenu Askan Wi » sur Itv, donne les détails. Le premier cas, informe le Colonel Bocandé, a été enregistré le 25 juin dernier à la maison d’arrêt et de correction de Thiès. Et, le second à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel.
PRISON – S’agissant du cas de Thiès, le colonel indique qu’il s’agit d’une personne qui a été placée sous mandat de dépôt. Il a fait quatre jours en prison notamment à la zone de quarantaine et d’isolement avant que la maladie ne soit détectée. Mais, rassure-t-il, tous ceux avec qui le détenu a été en contact ont été testés et sont présentement en observation en attendant les résultats.
En ce qui concerne le deuxième cas, le directeur de l’administration explique qu’il est en détention provisoire depuis longtemps et il attend son procès.
Mais, dernièrement, il est tombé malade et a été acheminé à l’hôpital. C’est à son retour que les signes de la maladie de la Covid-19 ont été décelés. « Le personnel de l’administration pénitentiaire, les infirmiers ainsi que les détenus avec qui il a été en contact sont en isolement et attendent les résultats de leurs tests », indique le directeur de l’administration Pénitentiaire.
Lequel a fait savoir que dès l’apparition de la maladie l’administration pénitentiaire, sur instruction du Garde Sceaux, a pris des mesures idoines pour éviter que la maladie n’accède pas dans les prisons. Mais, reconnaît-il : « il y a des contours qu’on ne peut pas maîtriser. Toutefois, on a la responsabilité de prendre en charge tous les détenus qui sont malades ».
Interpellé sur la grève de la faim des détenus de la prison de Thiès, Jean Bertrand Bocandé minimise. A l’en croire, cette maison d’arrêt et de correction compte 1000 détenus, mais seuls quelques-uns, dénonçant les longues détentions, étaient en grève de la faim.