Le journaliste Cheikh Yérim Seck n’est pas encore sorti de l’ornière. Retenu jusque tard dans la soirée, lundi, à la Section de recherches de Dakar dans l’attente d’une décision du procureur de la République, Cheikh Yérim Seck a été autorisé à rentrer chez lui. Pour autant, il repasse devant les gendarmes plutôt mercredi. Selon Libération, une commerçante qui gère une boutique est au cœur de cette affaire. Elle s’appelle Ngoné Thiam et est âgée de 29 ans.
AVORTEMENT – Selon le journal, il y a une dizaine de jours, les enquêteurs ont reçu une information selon laquelle cette dernière aurait avorté grâce à Yaya Sow, un infirmier qui avait été déjà arrêté pour les mêmes faits.
Tous les deux ont été cueillis et ont reconnu les faits. Lors de son interrogatoire, la dame affirme qu’elle était tombée enceinte du nommé « Cheikh Seck » qui lui aurait ensuite donné 200 mille francs CFA pour avorter.
Elle reviendra à la charge pour préciser qu’il s’agit de Cheikh Yérim Seck et que l’argent lui a été envoyé par l’assistante de ce dernier. Interrogée cette dernière confirme l’envoi d’argent mais précise qu’elle n’était pas au courant de l’objet du transfert.
Entre temps, les enquêteurs mettront la main sur Khadija Faye, une copine de Ngoné Thiam qui l’a mise en contact avec l’infirmier. Pendant son interrogatoire, Cheikh Yérim Seck a formellement nié avoir engrossé Ngoné Thiam ou de lui avoir demandé d’avorter.
Cependant, il a reconnu l’envoi des 200 mille francs CFA parce que, selon lui, Ngoné Thiam l’avait sollicité à cause de ses difficultés pour payer le loyer. Tous les deux ont persisté sur leurs déclarations lors d’une première confrontation.
Le second round de cette affaire se jouera dans les locaux de la Section de recherches ce mardi. Si le journaliste a été libéré sur convocation mercredi, les autres protagonistes de cette affaire étaient toujours en garde à vue.
Maderpost / Emedia