Un réseau de trafiquants de personnes a été démantelé à Mouran, dans le département de Saraya, à Kédougou, indique dimanche RFM.
TRAFIC – Neuf Nigérianes destinées business du sexe ont été sauvées par les éléments du commissariat central de Kédégou.
Selon RFM, un Burkinabé et une Nigériane seraient à la tête du réseau démantelé.
Le réseau avait développé ses activités entre le Nigeria, le Sénégal et le Mali.
Ce n’est pas la première fois qu’un réseau du genre est démantelé à Kédougou. En septembre 2018, les hommes du commissaire Cheikhou Oumar Sow avaient hors circuit un réseau géré par trois Nigérians, rapportait Senego.com à l’époque.
Senego indiquait qu’il s’agissait d’un “Camp d’entraînement Intense sur la sexualité” accueillant de nouvelles recrues pour le métier de prostitution. Le réseau recrutait des filles du Nigeria et du Sénégal et les plaçait dans les sites d’orpaillage traditionnels dans la région de Kédougou.
Le Processus de Recrutement des filles du Nigeria au Sénégal
Leur indiquant qu’il y a la possibilité d’avoir un emploi décent dans la coiffure et la restauration à Kédougou,, les femmes venant du Nigeria, Bénin, particulièrement à Cotonou, se rendent à destination après que le réseau leur fournissent des pièces d’identité pour leur faciliter la circulation dans la zone CEDEAI.
Une fois à la frontière Sénégalo-Malienne, les convoyeurs récupèrent leurs papiers annonçant qu’elles doivent s’adonner au plus vieux métier au monde (la prostitution). N’ayant pas le choix car loin de leur famille, elles sont obligées de se conformer aux décisions de leurs bourreaux. Mais avant de le pratiquer, des préalables leur sont sont imposées.
Les femmes sont ainsi amenées dans un site pour un entrainement intense sur la sexualité afin de satisfaire leur future clientèle, avait révélé un policier. Après des jours, voire des mois d’entrainement intense sur la sexualité, elles sont jetées dans le marché.
Pour quitter cet enfer, chacune doit payer un million cinq cent mille francs ( 1.500.000 F CFA) en guise de caution pour être libre.
La police avait mis alors en 2018 la main sur un couple à Kharakhéna et autre femme qui assurait le relais à Kédougou.
Et c’était déjà en 2018, la deuxième arrestation du genre des hommes du commissaire Cheikhou Oumar Sow.
Maderpost