Ousmane Sonko a dit dans les colonnes de L’Observateur qu’il ne reviendra plus dans l’administration publique suite à l’ouverture par la Cour suprême de son dossier de radiation de la fonction publique introduit par le syndicat des impôts.
“Ça ne m’intéresse pas. Quand il y a eu la radiation, j’ai pris mes cliques et mes claques et je suis parti. J’avais dit que c’est fini. Surtout que, dans le plan personnel, je devais quitter l’Administration pour les affaires. Mais, le Syndicat des Impôts a enclenché la procédure. Il estime que c’est un précédent dangereux et inacceptable parce qu’il considérait que l’on ne peut pas laisser des agents des Impôts être radiés parce qu’ils n’étaient pas de la même couleur politique que le Président.
“Ce sont eux qui avaient pris la décision de se constituer. Ce sont eux qui ont pris les avocats, qui ont mené le dossier. Je leur avais dit que ce n’était pas la peine parce que, même si le combat était gagné, je n’envisageais pas de rejoindre l’Administration. Ils en ont fait un combat de principe. Personnellement, je n’ai jamais relancé la Cour. On n’a jamais relancé nos avocats. J’avais même oublié qu’il y avait un dossier à la Cour suprême. Donc, je suis surpris d’apprendre par voie de presse que le dossier a été ouvert.
“Quel que soit ce qu’ils vont faire, ça ne m’intéresse pas du tout. S’ils confirment la forfaiture de Macky, ça me laisse de marbre. Même s’ils décidaient aussi de casser la décision de radiation, ça ne m’intéresse pas, car je ne réintégrerai plus jamais l’Administration. J’en ai fini. Ça a été une belle expérience, mais c’est derrière moi.» Avec humour, il ajoute : «J’oublie même parfois que j’ai été fonctionnaire.”
La Cour suprême a enrôlé le recours introduit par le syndicat des impôts suite à la radiation d’Ousmane Sonko de la fonction publique depuis 3 ans et 36 jours, selon les calculs de L’Observateur.
Maderpost