La Section de recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane a interpelé, samedi 2 novembre à Ouakam 49 cybercriminels connus des Ivoiriens tombés dans leur piège, rapporte lundi iGFM.
CYBERCRIMINALITE – Dans le viseur de la Section de recherches ont tout de même eu le temps de causer beaucoup de dégâts et de victimes.
L’enquête a révélé qu’un célèbre opérateur téléphonique en a payé le prix, avec une importante somme d’argent dérobée. Un casse qui aurait pu être plus grave s’il n’avait pas découvert des failles dans son système.
Suite à la plainte déposée par l’opérateur, les enquêteurs se sont lancés aux trousses des malfaiteurs. Des informations ont ainsi permis d’établir que la bande opérait à Dakar à l’aide de puces enregistrées frauduleusement au nom de Sénégalais, après s’être présentés comme des vendeurs de pièces détachées établies dans à Dakar.
Munis de toutes ces informations, les gendarmes de Colobane ont fait une descente musclée, samedi, à Ouakam.
Une opération couronnée de succès, puisqu’elle a permis de mettre la main sur 49 cybercriminels.
Selon toujours les informations à notre disposition, il s’agit, pour l’essentiel, d’étrangers venant des pays anglophones et francophones de la sous-région dont l’âge moyen tourne autour de moins 35 ans.
Lors des différentes perquisitions, les gendarmes ont mis la main sur 64 ordinateurs de dernière génération, des téléphones portables en majorité des IPhone X et même XI, du matériel bureautique, des réfrigérateurs et des meubles.
A ce stade de l’enquête, les sources d’IGFM informent que le même réseau a eu un précédent puisqu’il a déjà causé des malheurs en Côte d’Ivoire où il a pu amasser un butin estimé à près de 400 millions de francs Cfa et en Sierra Leone où aucun montant n’a été avancé.
A Dakar où il semblait opérer pour la première fois, ils ont rapidement été identifiés grâce à la vigilance de la Section de recherches.
Quid du butin réalisé ? Difficile à estimer à ce stade de l’enquête.
Placés en garde à vue depuis samedi dans les locaux de la Section de recherches pour les besoins de l’enquête, les auditions devront permettre de connaître le nombre exact de victimes et les montants dérobés et bien sûr le modus operandi et leurs complices.
En août dernier, la même Section de recherches de la Gendarmerie nationale avait démantelé un réseau de cybercriminels à Dakar, en arrêtant 18 individus, tous de nationalité nigériane, non sans avoir chacun une vingtaine de nationalité, toujours dans le quartier de Ouakam devenu un vrai quartier général de la cybercriminalité .
250 ordinateurs connectés à divers réseaux sociaux, des passeports, des cartes bancaires, plusieurs téléphones portables, et une importante somme d’argent avaient également été saisis par les gendarmes lors de cette opération.
Avec IGFM