Le déploiement des missions d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est “un facteur de stabilité et de paix”, a déclaré mardi, Doudou Ndir, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
ELECTION – “Vous savez que l’observation électorale dans nos pays particulièrement en Afrique de l’Ouest est un facteur de stabilité et de paix. Les élections doivent se dérouler dans une ambiance apaisée. On ne peut pas organiser une élection dans un contentieux. Sur ce, la mission d’observation de la CEDEAO a opté pour des élections crédibles”, a-t-il dit.
Il s’exprimait en marge d’un atelier portant sur “La révision et l’évaluation du déploiement des missions d’observation électorale à long terme (MOELT) dans les Etats membres de l’organisation sous-régionale”.
Cette rencontre organisée par la Division de l’assistance électorale (DAE) de la CEDEAO se poursuivra jusqu’à vendredi.
Prenant part à cette rencontre, le chef de la division assistance électorale de commission de la CEDEAO, Francis Oké, est revenu sur l’origine de ces missions d’observation électorale à long terme.
“Cette mission a été expérimentée pour la première fois en Guinée-Bissau en 2014 dans le but d’améliorer juste la qualité des rapports en matière d’observation faite par la CEDEAO”, a expliqué M. Oké.
Il a par ailleurs précisé que “ces missions sont composées par des experts dans différents domaines et qui font des analyses afin de prévenir le président de la CEDEAO pour des mesures à prendre avant, pendant et après le scrutin”.
Le représentant de l’Union Européenne (UE), Vincent Okaele a d’abord “magnifié la politique de maintien de la paix menée par la CEDEAO en Afrique Subsaharienne”, avant d’annoncer que “l’UE va continuer d’appuyer les commissions électorales”.