Selon Benyamin Netanyahou, qui est actuellement en pleine campagne électorale, Israël pourrait être «contraint» à lancer une guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
PROCHE-ORIENT – L’État hébreu pourrait être contraint à lancer une guerre contre la bande de Gaza dans un proche avenir, a déclaré le 12 septembre le Premier ministre israélien.
«Il n’y aura probablement pas d’autre choix que de lancer une opération, une guerre contre les forces terroristes à Gaza», a déclaré Benyamin Netanyahou lors d’une interview accordée à la radio publique Kan (Société de radiodiffusion publique israélienne), laquelle a lancé un blitz médiatique cinq jours avant les élections nationales.
«Il n’y aura probablement pas d’autre choix que de renverser le régime du Hamas. Le Hamas n’exerce pas sa souveraineté dans la bande de Gaza et n’empêche pas les attaques» de roquettes contre Israël, a précisé M.Netanyahou, cité par le Times of Israel.
Les tirs de roquettes sont fréquents
Des roquettes ont en effet été tirées contre des localités israéliennes à plusieurs reprises au cours de la semaine dernière. La plupart d’entre elles ont été interceptées par le système de défense aérienne Dôme de fer ou sont tombées dans des zones ouvertes, entraînant des frappes aériennes israéliennes à titre de représailles.
Mardi soir, deux roquettes ont été lancées contre Ashdod lors d’un rassemblement de campagne de M.Netanyahou dans la ville, forçant le Premier ministre à être évacué par des gardes du corps.
Cependant, ce dernier a déclaré qu’une confrontation militaire était «un dernier recours. Je ne mets pas en danger nos soldats et nos civils pour obtenir des applaudissements.»
Un cessez-le-feu «perméable»
Un cessez-le-feu de six mois est actuellement en vigueur entre le Hamas et Israël. Il a été conclu en mai dernier, à la suite de tirs massifs réciproques mais est régulièrement violé par des tirs contre le territoire israélien et des frappes de riposte.
Le 10 septembre, des médias ont informé que Benyamin Netanyahou avait inclus au programme de son parti pour les législatives l’extension de la souveraineté israélienne sur les colonies implantées en Cisjordanie depuis 1967.