PRESIDENTIELLE – Le ministre de l’Intérieur a apporté une fin de non recevoir à la demande écrite d’Ousmane Sonko, leader de Pastef et candidat à la présidentielle de février 2019, qui souhaite disposer de “éléments bien formés” affectés par le pouvoir pour sa sécurité.
Dans une lettre datée du 18 octobre, Aly Ngouille Ndiaye fait savoir à Ousmane Sonko “qu’une telle demande ne saurait être satisfaite à l’état actuel du processus électoral, au risque de créer une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi”, rapporte le journal Source A.
Dans sa lettre, Ousmane a évoqué le cas de la la jurisprudence Macky Sall dit la même source.
Macky Sall alors challenger unique de Me Wade au second tour avait demandé et obtenu la mise à disposition par l’État d’une sécurité rapprochée. Il aurait du en être ainsi sans demande également.
Pour couper court, Aly Ngouille Ndiaye a rappelé au leader de Pastef que sa candidature n’est pas encore validée et que ce n’est seulement qu’à 35 jours avant le scrutin qu’il pourrait bénéficier de ces faveurs.
Mais avant, il faudra que sa candidature soit retenue par le Conseil constitutionnel après la publication de la liste des candidats.
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