AGRESSION – Sept personnes ont été blessées dimanche par un homme armé d’un couteau et d’une barre de fer dans le XIXe arrondissement de Paris.
Ce sont donc des passants qui sont parvenus à mettre fin à l’horreur ce dimanche soir dans le XIXe arrondissement de Paris. Selon nos informations, les policiers arrivés sur place ont découvert l’agresseur présumé maintenu au sol par plusieurs personnes et une “foule belliqueuse” autour l’invectivant dans un “climat tendu”.
Un couteau plein de sang
L’agresseur présumé est alors blessé à la tête et inconscient. Toujours selon le récit des policiers, l’homme a été menotté puis difficilement extrait des lieux pour être mis à l’abri. Les policiers, qui évaluent son âge à une quarantaine d’années, ont découvert sur lui des papiers d’identité afghans. Ils ont également trouvé à ses côtés un couteau plein de sang, de 30 centimètres de long, avec un manche d’une vingtaine de centimètres.
Un climat de panique générale
Les forces de police décrivent également un climat de panique générale à leur arrivée quai de la Loire. Selon leur récit, la foule hurlait et de nombreuses personnes couraient en tous sens, leur rendant difficile l’appréhension de la situation à leur arrivée sur place.
Au total, sept passants ont été blessés par l’agresseur présumé, a priori au hasard. Quatre, deux hommes et deux femmes, ont été touchés alors qu’ils se trouvaient à proximité du cinéma MK2 quai de la Loire.
Une enquête ouverte
Deux d’entre eux étaient en urgence absolue lorsqu’ils ont été transportés à l’hôpital, l’un pour avoir été frappé au crâne à coups de barre de fer, l’autre pour des blessures à l’arme blanche au niveau du dos. Trois autres blessés ont été pris en charge à proximité, dans la rue Henri Nogueres. Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicides volontaires. “Rien ne permet à ce stade de retenir le caractère terroriste de ces agressions”, selon une source proche de l’enquête. Parmi les blessés se trouvaient deux touristes anglais. Un témoin de la scène est également en état de choc.
Source : AFP